Tabl’haut étincelant
Je vous partage un texte rédigé par ma soumise allotei.
Dans Vos fouets,
C’est comme si Vos bras retenaient ma vie,
Comme si, il n’y avait plus de fin.
Mon cœur entame une course vagabonde, tandis que chacun de Vos mots me serrent fort.
Puis vient Votre souffle contre mon corps, le temps se suspend .. il n’y a plus d’heures.
Puis mon corps vibre,
Puis mon âme vacille,
Puis ma peau tremble,
Puis mon souffle se fait court
Quand mes râles se font longs …
Silencieusement, j’écoute Vos murmures
Seule dans Notre bulle,
Jusqu’à la fin du monde.
Un monde qui s’écroule, dans lequel je me rends. Heureuse de m’avouer vaincue, exultant ma joie dans ces mouvements sans foi ni loi.
Et ça cogne, mais je vole … et ça tremble, mais je suis en équilibre … entre la vie et la joie, entre le bonheur et l’extase… entre Vous et moi, que plus rien ne sépare.
Dans Vos fouets,
C’est comme si Vos mots retenaient la nuit,
Comme si tout devenait éternel.
Mon corps accuse les coups, tandis que chaque point qui se dépose fait de moi Votre tableau.
Puis Votre vent se fait tempête, les frissons se déchaînent … il n’y a plus d’heurts.
Puis mon enveloppe se fend,
Puis mon égo s’annihile,
Puis ma voix décroît ,
Puis mes yeux s’écarquillent
Quand mes mouvements se font courts …
Rapidement, je bascule
Dans cet V’autre monde,
Pour Vous, Dieu,
Jusqu’à la fin du monde.
Et quand l’électricité me rappelle Notre connexion, un courant … qui passe entre Vous et moi, un Vous puis des émois.
Sournoise, j’appelle le chuintement de gâchette jouant de ma patience.
Je Vous offre donc je vis,
Je Vous maudis donc je n’crie.
En pluie d’astéroïdes, les étincelles s’abattent sur moi.
Et quand je regarde mon dos, je Vous vois.
Mes sursauts font échos à ce bruit, qui, si j’oublie, me rappelle à Qui je suis.
J’aurais voulu des mots pour raconter ce tableau, de ces scènes extraordinaires, où vaincue, je me suis laissée tomber …
Pourtant si haut.