
Qu’on se le dise… ou quand je ne peux pas comprendre
Article écrit par ma soumise allotei.
Le fouet dans le cou…
Du coup, On en parle ?
Je ne suis pas médecin, mais avec quelques recherches et connaissances personnelles, voici ce qu’il y a dans un cou (de manière non exhaustive) :
- – 7 vertèbres cervicales (avec sa moelle épinière)
- – les veines jugulaires et des artères carotides
- – une partie de l’œsophage
- – le larynx et les cordes vocales
- – des muscles
Sans être médecin (là encore), je pense pouvoir dire qu’accidenter une vertèbre et aller toucher la moelle épinière est tout, sauf une bonne idée.
A moins d’apprécier l’idée de ne plus avoir quelconque contrôle que ce soit sur son corps.
Ah, mais c’est donc ça « perdre tout contrôle » dans le BDSM ?
Mince, je n’avais pas compris.
Les veines… c’en serait pas, si un caillot allait s’y former, ou si par un merveilleux impact (peut-être pour la première fois, parfaitement réussi), cela allait faire exploser des petits vaisseaux ou une paroi de ces veines.
Mais peut-être est-ce ça que Nous appelons dans le milieu BDSM, le bloodplay ?
Là encore, je n’avais pas compris.
L’œsophage, le larynx, les cordes vocales, c’est bien connu, ça ne sert à presque rien dans le corps humain…
Oui, mais non, mais tu comprends pas alloteï, c’est « psychologique » surtout.
Ah mais oui… que suis-je bête.
C’est sûr que c’est psychologique, tout comme le gars qui me vise avec son revolver.
C’est certain que là, je l’appellerais « monsieur », voire même « Maître », je me mettrais même dans toutes les positions s’il veut.
Mais autant V/vous dire qu’à part me faire excessivement peur, il ne méritera aucun respect de ma part.
Et puis, sommes-Nous vraiment obligés d’en arriver à de pareilles aberrations pour jouer avec nos peurs, pour jouer sur ces mécanismes psychologiques ?
Sommes-nous vraiment obligés d’aller autant dans le « show », dans le « spectaculaire » ?
(Oui car ça fait tellement plus classe d’enrouler son fouet autour du cou de sa soumise que de maîtriser parfaitement l’impact du cracker sur son omoplate.
Puis, On sait bien que ce n’est pas dangereux, ni bien grave déjà un impact de fouet sur un os plat, ça ne suffit pas, il faut aller là où c’est encore plus dangereux, pire dans les dégâts possibles…)
J’ai beau être soumise, je pourrais même être esclave, ou poussière, ou inconsidérée, ou tout ce que bon V/vous semble comme qualificatif BDSM pour faire joli… Mais même dans les mains du plus grand Maître du fouet, je n’accepterai jamais cette pratique.
Pourquoi ?
Peut-être parce que ce que j’aime le plus dans ma soumission, dans mon BDSM c’est la vie.
C’est tout ce que je vis grâce au Maître à Qui j’appartiens, de pouvoir Le servir, de pouvoir Le voir heureux, ce que j’y ressens, tout ce que je peux partager avec Lui.
Et non la mort.
Car une fois entre 6 planches, ou paralysée à vie dans un lit, à ne pouvoir que cligner des yeux, je vivrais quoi ? Plus rien.
Ah oui… mais ça aussi c’est BDSM… suis-je bête.
(Décidément, je n’avais encore pas bien compris et qu’On se le dise, ça, je ne comprendrais jamais.)
