L’allégorie d’une vie BDSM ou de cordes
Note 1 : Dans le présent document, les termes employés pour désigner des personnes sont pris au sens générique, ils ont à la fois la valeur d’un féminin et d’un masculin.
Note 2 : Dans cet article, je vais essayer de vous parler de l’allégorie d’une vie BDSM ou de cordes selon mon point de vue.
Note 3 : Cet article fait suite à l’article sur le tatouage, le piercing, la scarification ou le branding dans le BDSM.
Lorsque les individus dans le BDSM ou dans les cordes refusent les codes, les protocoles, les valeurs, lorsqu’ils sont dans une histoire personnelle, cette dernière ne s’inscrit pas dans la culture BDSM, ils se servent du BDSM pour vivre leur propre individuation. On est dans une manipulation mentale, matérielle et physique du BDSM ou des cordes.
Dans cette individuation, il n’y a pas d’engagement relationnel, il n’y a pas d’engagement culturel, mais seulement un engagement dans un processus de création et de distinction de Soi, une réalisation du Soi par la prise en compte progressive d’éléments contradictoires et conflictuels qui forment la totalité ou globalité psychique, consciente et inconsciente de l’individu.
Lorsqu’il y a un engagement relationnel qui mène à des actes BDSM ou de cordes vécus, on est dans une culture BDSM ou dans une culture de cordes, et non dans une histoire d’individuation. A partir de là on retrouve cette loi BDSM ( je précise que je pratique les cordes au sein de mon BDSM) : 1 +1 = 1 et non 2. C’est-à-dire, que deux individus en relation dans une culture BDSM mène à une seule entité et non à deux entités différentes : une personne Dominante et une personne soumise ou un encordeur et une encordée forment un couple : 1 + 1 = 1.
On peut voir, on peut remarquer des fois, qu’au sein d’une scène, que deux personnes (le 1 + 1) font 2 et non 1. La lecture de leur intentionnalité au sein de la scène est visible, mais pas leur connexion. A partir de là, on peut se demander, dans une observation non-participante de leur scène, où se situe la culture BDSM ou leur culture de cordes, à quelle communauté, à quelle société font-ils référence ?
Dans cette observation non-participante, on voit une succession de tableaux BDSM ou de cordes et non une allégorie de leur vie BDSM ou de cordes.
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