L’intention dans le BDSM
Une séance BDSM se compose de minimum trois éléments :
- Deux personnes :
- une que l’on nomme Top, Dom ou Maître(sse) ;
- une autre que l’on nomme : bottom, esclave ou soumis(e).
- et d’une pratique (impacts, edgeplay, cordes, shibari,…).
Il peut y avoir plus de deux personnes, comme plusieurs pratiques.
Le but consiste à générer des émotions, des ressentis. Pour se faire, il y aura des actes ou des actions entre le/la Top/Dom/Maître(sse) et le/la bottom/esclave/soumis(e).
Il faut distinguer, sans les séparer, l’action et l’acte : l’action renvoie à l’opération (c’est-à-dire aux dispositions subjectives et instrumentales), l’acte aux résultats de l’action repérables. Il va de soi que ces deux aspects, intérieur (action) et extérieur (acte), s’appellent mutuellement.
Lorsque l’on est dans une séance, nous allons produire des actions afin de générer des émotions ou des ressentis.
Si l’on ne fait pas du “gaming” mais du “playing”, on est plus dans un art de vivre, dans une philosophie de vie, car les actions ne sont pas bornées dans le temps. On s’approche davantage d’une forme de 24/7 (bien qu’en réalité le 24/7 n’est guère possible dans notre société, donc plus d’un 23/6 au maximum). Les actions seront ponctuées d’actes. Le playing BDSM s’inscrira dans une philosophie de l’action.
La philosophie de l’action dans le BDSM, a pour objet les problèmes relatifs à l’action du/de la Top/Dom/Maître(sse), à sa nature, ses motivations ainsi qu’à son intentionnalité envers son/sa bottom/esclave/soumis(e). Les Top/Dom/Maître(sse)s devront se poser des questions :
- Sur la nature de l’action ;
- Sur le problème de l’individuation de l’acte ;
- Sur les raisons de l’action : intentionnelle ou liée aux phénomènes causaux ?
On peut diviser les Tops/Dom/Maître(sse)s en deux grands groupes : les causalistes – qui punissent leur bottom/esclave/soumis(e), pour qui les raisons d’agir sont les causes de l’action – et les non-causalistes – qui eux mettent une intention dans leurs actions.
Une intention est l’imagination présentative ou représentative de quelque chose, comme causant la réalisation de cette chose, en la faisant soi-même.
Par exemple, je peux avoir l’intention d’encorder car c’est moi-même qui encorderais; je ne peux pas avoir l’intention qu’une autre personne encorde car ce n’est pas moi-même qui encorderais (je ne peux pas faire moi-même qu’elle encorde); je peux avoir l’intention de la faire encorder car je peux moi-même la faire encorder.
Il est impossible d’avoir l’intention de faire ce dont on est certain de l’irréalisabilité (par soi-même).
On ne peut avoir l’intention de faire que ce qu’on peut avoir l’intention de ne pas faire.
Un acte est la réalisation (par soi-même) d’une intention à soi, causée par cette intention comme celle-ci la présente (ou la présentait).
Par exemple, un Maître a l’intention (représentative) de fouetter sa soumise; il est en train de jouer avec son fouet pour s’échauffer, et son intention de fouetter sa soumise le préoccupe tant, le rend si agité et si nerveux qu’il fouette accidentellement une soumise qui se trouve être sa soumise ; dans ce cas, il a fouetté sa soumise, et son intention (représentative) de fouetter sa soumise a causé des marques sur elle, mais il n’a pas fouetté sa soumise intentionnellement (il n’a pas eu d’intention présentative).
Dans un acte, la réalisation de l’intention fait partie de l’acte, alors que dans la perception, la réalité perçue ne fait pas partie de la perception mais y est nécessaire.
Par exemple, le lever d’un bras fait partie de l’acte de lever un bras, alors qu’il ne fait pas partie de la vision du lever d’un bras, mais est nécessaire pour qu’il y ait vision du lever d’un bras.
Une réussite est le fait qu’une intention cause sa réalisation telle qu’elle la présente.
La vérité de l’intention, est-ce l’acte (Hegel) ou est-ce l’intention qui est la vérité de l’acte (Kant) ? Si la moralité tient à la pureté de l’intention reprise par la volonté, n’est-il pas évident que la vérité d’un acte se trouve dans l’intention ? Que serait en effet un acte sans intention: rien d’autre qu’un mécanisme ?
« On juge des actions sans en connaître le principe, qui sont les motifs et les intentions … C’est un abus … puisqu’il est évident que la même chose peut être faire par des motifs tout différents. » Bourdaloue, Sur le jugement téméraire II.
Mais L’intention-but, le motif peut toujours être mis en avant, être un prétexte pour accomplir une basse action : par exemple : “c’est pour son bien que je la fouette : elle devenait trop provocante !” Ou encore : “c’est pour son bien que je bats ma soumise…”
→ une action sans intention ne serait rien qu’une simple cause, et ne serait donc pas une action.
Dire que l’origine d’une intention c’est une pensée, ce n’est pas dire en quoi l’intention motive l’agent de l’action. En effet de la simple pensée on ne peut déduire aucun acte au point que, selon la remarque de Merleau-ponty dans Éloge de la philosophie, celui qui réfléchit sur l’action n’agit pas. Il y a un sens, un devenir passé, des raisons, des motifs ou des mobiles dans lesquels plongent les racines de nos intentions.
Hannah Arendt, La vie de l’esprit, I, La pensée, Puf 1981, p. 79.80. Traduit de l’américain par Lucienne Lotringer a écrit : “Je n’ai pas l’intention en distinguant vérité et signification, savoir et pensée, et en soulignant l’importance d’une telle différenciation, de nier le fait que la pensée en quête de signification, et le savoir en quête de vérité sont liés. En posant la question, sans réponse, de la signification, les hommes se posent en êtres de l’interrogation. Derrière toutes les questions relevant de la connaissance auxquelles on trouve des réponses, rôdent celles qui n’en ont pas, qui paraissent parfaitement oiseuses, et ont, de tout temps, été dénoncées comme telles. Il est plus que probable que l’homme, dût-il perdre cet appétit de signification appelé pensée, et cesser de poser des questions sans réponse, verrait disparaître non seulement le pouvoir de fabriquer ces êtres de pensée qu’on nomme oeuvres d’art, mais aussi celui de poser les questions auxquelles on peut répondre, et sur lesquelles se fonde une civilisation. En ce sens, la raison représente la condition a priori de l’intellect et de la connaissance ; c’est parce que raison et intellect se recoupent, malgré d’inconciliables différences d’intention et de climat, que les philosophes ont toujours été tentés d’adopter le critère de vérité — d’une telle validité pour la science et la vie quotidienne — comme s’appliquant également à leurs propres affaires qui, pourtant, sortent de l’ordinaire. Car le désir de savoir, qu’il soit causé par des inquiétudes d’ordre pratique ou purement théorique, peut être comblé dès lors qu’il atteint le but fixé et, si la soif de savoir demeure inapaisée à cause des dimensions de l’inconnu, l’activité en elle-même laisse en héritage un trésor croissant de savoir, préservé, emmagasiné par chaque civilisation comme partie intégrante de son univers. La perte de ce dépôt et de l’expertise technique qu’il faut pour le conserver et l’étoffer, marque inévitablement la fin d’un monde. La pensée, par contre, ne laisse rien d’aussi tangible, et le besoin de penser ne peut, en conséquence, jamais être satisfait par ce que comprennent “les sages” . Au niveau des résultats positifs, le mieux qu’on puisse en attendre est ce qu’a réalisé Kant en réussissant dans son entreprise d’ “étendre, négativement seulement d’ailleurs, l’image de la raison par-delà les limites du monde sensible, c’est-à-dire d’éliminer les obstacles que la raison place sur son propre chemin” (Kant)” .
Pour reprendre une formule de Gadamer : “Le sens d’un texte dépasse son auteur, non pas occasionnellement, mais toujours. C’est pourquoi la compréhension est une attitude non pas uniquement reproductive, mais aussi et toujours productive“ . Ce dépassement nécessaire de l’intention du/de la Top/Dom/Maître(sse) est la conséquence de ce que Gadamer appelle l’histoire de l’influence (Wirkungsgeschichte), c’est-à-dire de la distance historique, de la disparité des horizons herméneutiques qui sont ceux de l’auteur des actes (Top/Dom/Maître(sse)) et de ses interprètes qui sont les spectateurs, les voyeurs.
Il conviendrait alors de distinguer – geste, d’ailleurs tout à fait similaire à celui de Schleiermacher – entre le sens (meaning) d’un acte et la signification (significance, mot qu’il vaudrait peut-être mieux traduire par “portée” ) qu’il possède pour nous : il y aurait donc deux niveaux entièrement différents et dissociables dans toute interprétation : celui de la reconstitution du sens de l’acte et celui de l’évaluation de sa portée en fonction de nos intérêts présents, de notre propre expérience pratique ou théorique, ou de l’image mentale que l’on s’en fait.
Dans Intention, Anscombe (Gertrude Elizabeth Margaret Anscombe ( 18 mars 1919 – 5 janvier 2001 ) est une philosophe et théologienne anglaise, élève de Wittgenstein) définit les actions intentionnelles comme celles auxquelles s’applique la question “pourquoi ?”. Or, elle reconnaît dans ce même paragraphe que la question “pourquoi ?” peut s’entendre en deux sens : “donner une interprétation de l’action ou mentionner quelque chose de futur”. Dans les deux cas, il s’agit de “raisons d’agir” ; mais, dans le premier cas, on peut appeler cette raison un “motif interprétatif” , et dans le second cas, une “intention dans laquelle”. Qu’est-ce qui différencie une intention dans laquelle quelque chose est fait d’un motif interprétatif ? Dans un paragraphe, consacré aux motifs, Anscombe commence par reconnaître que la frontière entre motif et intention est floue dans le langage courant. Par exemple, dire qu’une action a pour motif le plaisir, c’est grosso modo dire la même chose que lorsqu’on dit qu’elle a été faite en vue du plaisir : c’est là l’intention dans laquelle on a agi. Pourtant, Anscombe reconnaît aussitôt après que “le langage lui-même distingue le sens de motif de celui d’intention”. Par exemple, “si un Maître fouette une soumise, on peut dire qu’il a agi par amour ou par pitié ou bien par plaisir. On pourrait rendre cela sous la forme : “pour lui faire plaisir”, ou bien “pour mon plaisir” ” . Ces formules expriment moins un objectif que “l’état d’esprit dans lequel le Maître a fouetté”. Ainsi, les motifs expliquent bien l’action, comme le font aussi les intentions, mais en les reconduisant à des états d’esprit dans lesquels se trouve l’agent, ou encore, comme dit Anscombe, en “plaçant l’action sous un certain éclairage” . “Le motif interprète l’action” , alors que l’intention ne fait appel à aucune interprétation particulière : pour dire dans quel but j’agis, je n’ai pas besoin d’interpréter mon action. Certes, Anscombe reste prudente : elle dit que dans le langage courant, “motif d’une action” a “des applications plus larges et plus diverses” que “l’intention dans laquelle l’action a été faite” . Toutefois, il existe bien, dans la conceptualité d’Anscombe, une différence qui paraît irréductible entre intentions en général et motifs. D’un côté, Anscombe nous dit que dans le cas d’une intention, il est exclu de parler de connaissance, reprenant le célèbre argument de Wittgenstein : « “Je sais ce que je veux, souhaite, crois, sens…” (et ainsi de suite à travers tous les verbes psychologiques) est ou bien un non-sens de philosophe, ou bien n’est pas un jugement a priori. “Je sais…” peut signifier “Je ne doute pas…”, – mais “Je sais…” ne veut pas dire que les mots “Je doute…” seraient dépourvus de sens, le doute logiquement exclu ». En d’autres termes, là où il n’y a pas de doute possible, il ne peut pas y avoir non plus de connaissance : si quelqu’un met en doute l’intention que je viens d’exprimer, je peux bien m’exclamer : “je sais bien quelles sont mes intentions !” , mais il ne s’agit là que d’une formule d’insistance, je ne fais état à aucun moment d’une connaissance privée infaillible que j’aurais de “vécus d’intention” . Anscombe en conclut, qu’il ne convient pas de dire que l’agent “sait (knows)” quelles sont ses intentions, mais seulement qu’il a autorité pour le dire : “Cela ne signifie pas que lorsqu’il dit “c’est mon intention”, il manifeste une connaissance qui n’est accessible qu’à lui seul. Ici, “il sait” signifie seulement “il peut dire” ” . D’un autre côté, en ce qui concerne les motifs, la situation est différente : ici, Anscombe n’hésite pas à parler de “vérité”, par exemple lorsqu’elle affirme : “Quant à savoir si l’éclairage sous lequel on place ses action est véritable (is a true light) c’est une question connue pour être très difficile“ . En d’autres termes, quand il s’agit des motifs, il y a assurément un sens à douter de la question de savoir si l’action a été placée dans la vraie lumière, pour filer la métaphore d’Anscombe ; il y a place pour le doute et l’erreur, donc aussi pour la connaissance.
L’intention est-elle réservée uniquements aux Tops/Dom/Maître(sse)s ?
Les bottoms/esclave/soumis(e)s ont eux aussi une intention. Leurs motifs changent cependant, ils doivent aider leur Top/Dom/Maître(sse) à atteindre leurs buts, à réaliser leurs actions.
Pour se faire, la plus simple des démarches est de se concentrer pour aller vers le lâcher-prise. Mais pour lâcher-prise encore faut-il savoir ce qu’ils/qu’elles tiennent ?
Au commencement de toute « prise » se trouve l’ego, une conviction, un ressenti dont tout découle. “Moi, j’existe indépendamment du tout, séparé(e), seul(e) face à l’autre”, c’est-à-dire tout le reste, Top/Dom/Maître(sse) compris(e), “tout ce qui n’est pas « moi » et qui, étant « autre », n’obéit pas toujours à ma loi”. L’identification à ce très cher moi se paie au prix fort : se ressentant séparé(e), le/la bottom/esclave/soumis(e) vit à la fois dans la peur et dans une illusion de toute-puissance. « Seul(e) contre tous« , « Après moi le déluge« , telles sont en somme les deux croyances sur lesquelles se dresse l’ego. Lâcher-prise, c’est abandonner une illusion, celle de la séparation.
Ce lâcher-prise ne sous-entend en rien une négation de l’individualité. Simplement, la partie se reconnaît comme expression du tout, la vague se sait forme du grand océan et, du même coup, reconnaît les autres vagues comme autant d’expressions de ce qu’elle-même est au plus profond. Par un apparent paradoxe, l’autre à la fois disparaît – nul ne peut plus m’être essentiellement étranger – et se trouve comme jamais reconnu dans sa différence existentielle. Le moi séparé cesse d’être l’étalon, la mesure de toute chose. Il n’y a plus de moi pour exiger de l’autre qu’il se conforme à mes critères. Le lâcher-prise se produit dès lors que le moi accepte de l’autre, de tout autre, qu’il soit autre.
Le sens du moi séparé se maintient instant après instant par le refus plus ou moins conscient de l’autre (c’est-à-dire de ce qui est – « Moi, je ne veux pas qu’il me fouette », « Moi, je refuse que ce qui est soit et je prétends mettre autre chose à la place » –), refus qui s’accompagne de la prétention sous-jacente à tout contrôler. Le fait même que « moi, je ne veuille pas » implique la conviction qu’il pourrait en être autrement parce que tel est mon souverain désir. Nous refaisons sans cesse le monde à grands coups de « si« , de « quand » , au nom de ce qui « devrait être« , « aurait pu être« , « pourrait éventuellement être« , et nos pensées vagabondent dans le passé ou le futur. Il est bien rare que nous soyons vraiment « ici et maintenant » – alors même que nous ne pouvons en fait être ailleurs qu’ici et à un autre moment que maintenant. Quoi que mon mental prétende, je me trouve là où sont mes pieds. Si je pense au passé ou au futur, c’est toujours maintenant. Passé, futur, ailleurs n’existent qu’en tant que pensées surgissant ici et maintenant.
Cette pratique n’exclut en rien l’aptitude à prévoir, à organiser ni ne dispense les bottom/esclave/soumis(e)s de leurs responsabilités. L’attitude d’ouverture inconditionnelle à l’instant ne conduit nullement à baisser les bras, à tolérer l’intolérable. Le lâcher-prise, dans l’immédiateté, est totalement compatible avec l’action dans la durée. Le lâcher-prise n’est pas se résigner mais être conscient de ses limites : “Je suis dans une soirée BDSM, un Maître s’évanouit sous mes yeux”. Le fait que je pratique ici et maintenant le lâcher-prise (sur des questions comme : “est-ce grave ?”, “Sa vie est-elle entre mes mains ?”) ne conduit pas le/la bottom/esclave/soumis(e) à s’abstenir de lui venir en aide. Bien au contraire, en s’épargnant les pensées parasites ou les atermoiements, ce positionnement intérieur permet au/à la bottom/esclave/soumis(e) d’agir plus vite, dans la mesure exacte de ses possibilités.
Ici et maintenant, il/elle lui appartient de proposer un acte, une action, de proposer quelque chose… dont Le/La Top/Dom/Maître(sse) disposera. Ainsi le/la bottom/esclave/soumis(e) garde toute son énergie pour agir, plutôt que de la gaspiller. En renonçant à contrôler l’avenir, le/la bottom/esclave/soumis(e) obtient souvent de meilleurs résultats ici et maintenant. En vérité, leur seul pouvoir, leur seule responsabilité réelle, s’exerce dans l’instant présent, lequel, bien sûr, prépare les instants futurs mais sans qu’ils/qu’elles ne puissent obtenir de garanties quant à l’avenir, y compris la seconde suivante. « La vie, c’est ce qui vous arrive pendant que vous êtes en train de faire d’autres projets« , a dit John Lennon. Lâcher prise, c’est aussi cesser d’aborder l’existence avec une mentalité d’ « assurer tous risques« . Quelle que puisse être la prétention du “moi” à contrôler l’avenir, la vie n’est pas une mutuelle et n’offre aucune garantie.
Une pratique assidue du lâcher-prise soulage d’un grand poids. Elle nous affranchit du complexe d’Atlas portant le monde sur ses épaules. Elle fait coïncider le plus profond détachement avec le plus authentique sentiment de responsabilité envers soi-même et les autres. Elle est aussi le fondement de la vraie confiance en soi. Tant que je me crois séparé(e) et m’attribue un pouvoir sur ce qui est, je ne peux que me surestimer ou me sous-estimer. Dès l’instant où le moi est remis à sa place, il est reconnu pour exactement ce qu’il est, avec ses forces et ses faiblesses, ses limites naturelles totalement acceptées. Elle va à l’encontre de nos conditionnements les plus ancrés. Toute la sagesse pratique du lâcher-prise se trouve sans doute synthétisée dans la magnifique prière des Alcooliques anonymes : « Donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer celles que je peux changer et la sagesse d’en voir la différence.«
Comment lâcher prise ?
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- En se centrant sur sa respiration ;
- En se relaxant ;
- En créant des rites pour se séparer de ce qui nous fait mal. Avoir la volonté de se libérer de ses émotions, ressentis, douleurs…
- En créant des rites pour se séparer de l’environnement ;
- En se concentrant sur le/la Top/Dom/Maître(sse).
L’intention est la clé de la concentration ! Se concentrer, c’est savoir résister à la dispersion. Dans la concentration, le cerveau est toujours actif.
L’intention guide tout ce que le cerveau met en marche pour être efficace, en travaillant l’attention et la sélection d’informations. On ne peut être concentré(e) que si l’on a une intention très claire concernant ce que l’on cherche à faire. C’est l’inverse du multitâche où l’on fait plein de choses en même temps, en se noyant un peu.
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