Lexique
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Aftercare (soin) : Il s’agit d’une monstration réciproque d’affection entre partenaires (faite d’étreintes bienveillantes, de mots rassurants…), spécifiant dès lors, en quelque sorte, que la session n’était qu’un jeu. L’aftercare a notamment vocation à amortir les réactions émotionnelles parfois fortes (pleurs ou prostration) que suscitent les rapports BDSM, et à accompagner éventuellement le subspace.
Ashi Sabaki : Déplacement des pieds pour réajuster la distance.
- Ayumi Ashi (歩み足): Pas marché.
- Tsugi Ashi (次ぎ足) : Pas chassé.
- Yori Ashi (寄り足) : Pas glissé.
- Hiki Ashi (引き足) : Pas de retrait.
- Okuri Ashi (送足) : Pas envoyé.
- Tobi Ashi (とび足) : Pas sauté.
- Fumikomi Ashi (踏み込み足) : Pas de piétinement.
- Mawari Ashi (回り足) : Pas de rotation.
- Hiraki Ashi (开足) : Pas d’évasion.
Asuka : époque d’Asuka, Au japon, aux VIe et VIIe siècles (qui correspondent en Occident à l’époque mérovingienne).
Aibunawa : ou « corde caressante », lier librement pour créer l’illusion que l’évasion est possible. Cependant, si l’encordé essaie de se libérer, de garder le contrôle, la corde lui rappellera la réalité.
BDSM : BD Bondage Discipline – DS Dominant(e) soumis(e) – SM SadoMasochisme.
Dans le BDSM :
– le D -> Discipline : philosophie et règles du BDSM
– La D/s -> Dom/soum : définir son type de BDSM, définir le cadre de son BDSM, définir ses intentions
– Le B -> Bound, Bondage : générer du lien, de la connexion, synchroniser
– Le SM -> Sado-Maso : mettre de l’intensité dans la relation, ancrer ce B et cette D/s, le SM consolide la relation, la connexion.
Blood Play : les jeux sanguins
Bodmod : modifications corporelles : piercings, tatouages, etc. Voir ici
bottom : encordé-e, masochiste, soumis-e, esclave, etc.
Breath Play : les jeux de non-oxygénation (respiratoires)
Bushi : signifie brave guerrier. Le gouvernement à l’époque d’Edo divise la population en quatre classes sociales rigides : les guerriers « bushi » (shogun, daimyos et samouraïs), les paysans « nōmin » , les artisans « kôgyô » et les marchands « shônin » . Le reste de la population échappe à la codification, mais pas au contrôle shogunal.
Bushido : (武士道) est un mot japonais signifiant littéralement « la voie du guerrier » : bushi signifie « brave guerrier » et dō, « la voie ». Lien vers bushido.
Dominant/Domina : personne qui cherche à exercer un pouvoir, une autorité ou un contrôle sur une personne soumise dans une relation BDSM. Il(elle) est sur une relation égocentrée.
Esclave : personne soumise, généralement en 24/7 à un(e) maitre(sse).
L’esclave n’a que 2 décisions à prendre : 1. Elle décide d’être esclave. 2. Elle décide à qui elle offrir son esclavage. Elle ne pourra reprendre sa liberté que si son(sa) maitre(sse) décide de cesser la relation.
Eronawa– corde érotique, mettant l’accent sur les sentiments sexuels, corde décorative comme expression (artistique), etc.
Gaming ce terme est utilisé pour ceux qui pratiquent un BDSM « surjoué » ou trop « théâtral » – c’est-à-dire un « jeu complètement faux ». Ceux qui sont dans le gaming sont appelés des gamers.
Gun Play : les jeux d’armes à feu.
haniwa 埴輪 « cylindres de terre cuite » : sont des terre-cuites funéraires japonaises. On les a retrouvés sur de nombreuses tombes de la période Kofun (古墳時代, kofun jidai), du IIIe siècle au VIIe siècle. Le mot kofun désigne en japonais le type de tertres funéraires, souvent « en trou de serrure » mais aussi rond ou carré, qui apparait dans la seconde moitié du IIIe siècle et disparait au cours du VIIe siècle.
Ils sont un sujet de recherches scientifiques et archéologiques depuis l’ère Edo (江戸時代).
Les sources anciennes évoquant les haniwa sont peu nombreuses. On compte parmi elles le Nihon Shoki (日本書紀, Annales du Japon, début du VIIIe siècle).
Hiza Waza : travail à genou.
Hojojutsu : Les mots « torinawajutsu » et « hojojutsu » correspondent à deux prononciations différentes des mêmes caractères kanji (les idéogrammes utilisés dans l’écriture japonaise). Ces deux termes identifient l’art martial consistant à utiliser des cordes pour capturer et restreindre un adversaire.
Kabuki : le Kabuki est un art théâtral, créé par Izumo no Okuni, prêtresse shinto en 1603.
Kinbaku (緊縛 ) : l’art d’attacher rapidement avec des cordes.
Kinksters : est l’un des endonymes désignant les pratiquant-e-s de BDSM. Le terme vient de l’anglais kinky signifiant « pervers » ou « tordu ».
Knife Play : les jeux de lames ou couteaux.
Kôgyô : Les artisans. Le gouvernement à l’époque d’Edo divise la population en quatre classes sociales rigides : les guerriers « bushi » (shogun, daimyos et samouraïs), les paysans « nōmin » , les artisans « kôgyô » et les marchands « shônin » . Le reste de la population échappe à la codification, mais pas au contrôle shogunal.
Masochiste : Personne qui aime recevoir de la douleur et être humiliée physiquement et / ou émotionnellement.
Maître ou maîtresse : Personne dominante qui se maitrise, qui maitrise les pratiques, les situations, l’environnement, les personnes qui lui sont soumises. Le(la) maitre(sse) a un pouvoir pour faire évoluer la relation, pour faire évoluer la personne soumise ou l’esclave. Son objectif est la progression, l’évolution positive. Il(elle) est sur une relation allocentrée.
munch : (du verbe « to munch » : grignoter bruyamment) sont des événements permettant à la communauté locale voire aux milieux satellites (milieu libertin, polyamoureux, etc.) de se rencontrer régulièrement au cours d’un repas et/ou d’un apéritif dans un cadre « ordinaire » (bar, domicile, etc.), dans le simple but d’échanger sur des sujets variés et de rencontrer des partenaires de jeu potentiel-le-s ou plus ou moins habituel-le-s. Les munchs permettent un contact voire à une interpénétration singulière des sphères BDSM et non-BDSM.
Musubime : noeud lors d’un travail de cordes.
Nara : capitale du Japon en 710, au sud de la grande île d’Honshu.
Nawagashira (縄頭) : La boucle que l’on fait lors d’un travail de cordes.
Nawajiri (縄尻) : Selon la coutume des marins, le courant pour l’extrémité de la corde disponible pour faire le nœud.
Ne Waza : travail au sol.
Needle Play : les jeux d’aiguilles.
Nōmin : les paysans. Le gouvernement à l’époque d’Edo divise la population en quatre classes sociales rigides : les guerriers « bushi » (shogun, daimyos et samouraïs), les paysans « nōmin » , les artisans « kôgyô » et les marchands « shônin » . Le reste de la population échappe à la codification, mais pas au contrôle shogunal.
Playing ce terme est utilisé pour faire état de rapports top/bottom « authentiques » (Newmahr, 2010b ; Lindemann, 2010). On utilise le terme de « jeu » et le verbe « jouer » dans le playing. Ceux qui sont dans le playing sont appelés des « players ».
Pouvoir sur et pouvoir pour : un(e) dominant(domina) utilisera son pouvoir sur une personne soumise : une forme égocentrée de la relation BDSM. Un maitre/sse utiliser son pouvoir pour faire évoluer, progresser sa relation, sa soumise : une forme allocentrée de la relation BDSM.
Rigger : Attacheur, personne qui pratique l’art des cordes.
Sadique : Personne qui aime infliger de la douleur et/ou humilier son partenaire, physiquement et/ou émotionnellement.
Safeword : mot de sûreté. La sécurité est assurée par un mot ou par une gestuelle convenu-e à l’avance entre les partenaires de jeu, destiné-e à être éventuellement usité-e par le/la bottom afin interrompre la session ou d’amoindrir son intensité, en cas de limites physiques et/ou psychologiques.
Semenawa : Seme : torture – nawa : corde. Signifie : corde de torture.
Sengoku : signifie : pays en guerre.
Shibari (縛り) : le verbe qui désigne l’action ou la volonté d’attacher.
Shintoïsme : Le shinto (神道, shintō, littéralement « la voie des dieux » ou « la voie du divin ») ou shintoïsme est un ensemble de croyances datant de l’histoire ancienne du Japon, parfois reconnu comme religion. Elle mélange des éléments polythéistes et animistes. Il s’agit de la plus ancienne religion connue du Japon et particulièrement liée à sa mythologie. Le terme « shintō », lecture sino-japonaise, ou kami no michi, est apparu pour différencier cette vieille religion du bouddhisme « importé » de Chine au Japon au VIe siècle. Ses pratiquants seraient aujourd’hui plus de cent millions au Japon.
Shôgun : Le mot japonais shôgun est l’abrégé de «général en chef contre les Barbares». Il désigne à l’époque féodale, à partir du XIIe siècle, le maire du palais ou majordome. Il administre le pays au nom de l’empereur, lequel est relégué dans ses fonctions religieuses et symboliques. Son lointain descendant est démis par l’empereur Mutsuhito le 9 novembre 1867. C’est la fin du shogunat.
Shônin : les marchands. Le gouvernement à l’époque d’Edo divise la population en quatre classes sociales rigides : les guerriers « bushi » (shogun, daimyos et samouraïs), les paysans « nōmin » , les artisans « kôgyô » et les marchands « shônin » . Le reste de la population échappe à la codification, mais pas au contrôle shogunal.
Slaspper : le slapper est un type d’outil de fessée semblable à un paddle. Ils sont appelés slappers à cause de la deuxième couche de cuir qui ajoute un son de « gifle » sur l’impact. Il est généralement plus long et plus fin qu’un paddle et est souvent en bois et recouvert de cuir.
Soumis(e) : Personne qui recherche la soumission et le lâcher prise, en donnant le contrôle de la situation à un dominant ou une domina dans une relation BDSM. Une personne qui se soumet à une personne dominante ou à un(e) maitre(sse).
La personne soumise n’a que 3 décisions à prendre : 1. Elle décide de se soumettre. 2. Elle décide à qui elle va se soumettre. 3. Elle décide de cesser la relation avec la personne dominante ou son(sa) maitre(sse).
Subdrop : À la fin de la séance et l’arrêt de la production d’hormones le soumis, le bottom peut être fatigué, avoir froid et avoir du mal à revenir à la réalité. C’est le moment de la redescente. Le drop ne touche pas seulement les soumis. Après une séance intense, fatiguant mentalement et physiquement le dominant peut également connaître des sensations proches de son soumis.
Subspace : état de conscience altérée, modifiée très valorisé dans le milieu, survenant chez le/la bottom au cours d’un rapport BDSM intense. Caractérisé par une sensation plaisante de « déconnexion », ce subspace constitue d’une certaine façon l’un des signes d’un jeu « réussi ». Cet état est parfois suivi par une étape de dépression d’autant plus importante que la session à été intense.
Suwari Waza : travail assis.
switch variation des positions top/bottom selon les rapports, contextes et/ou personnes.
Taichi Waza : travail debout.
Tennô : empereur du Japon de l’époque d’Azuka : souverain céleste du Pays du Soleil levant.
Top : encordeur/se, sadique, dominateur/trice, Maître-sse, etc.
Tori (取り) : « Prendre ou choisir ». Celui qui fait la technique.
Tsuri Waza ou Zuri Waza : travail de suspension.
Uke (受け) : « recevoir ou subir ». Celui qui donne cœur à la technique et la vit.
Vanille : Le terme de vanille désigne de façon émique les personnes non-BDSM et quelque peu dépréciative les pratiques affectivo-sexuelles non-BDSM.
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