Le dominant, serait-il un être machiavélique ?
Le machiavélisme demande de toujours s’adapter aux circonstances du moment. Il faut non pas choisir les actions conformes à la morale, mais celles qui sont les plus à mêmes de rapprocher de l’objectif fixé, tout en prenant soin de masquer les entorses éthiques qui en découlent.
Il ne faut jamais dévoiler la véritable raison de nos actions, à moins que cela ne soit utile de le faire ou la meilleure façon de traiter les gens c’est de leur dire ce qu’ils veulent entendre.
Les études montrent que ceux qui sont machiavélique sont prompts à la malhonnêteté et à la manipulation. Ils ont une vision du monde cynique et sont peu concernés par les conséquences de leurs actes sur les autres.
De loin le machiavélique ressemble à s’y méprendre à un psychopathe. Certains psychologues conçoivent d’ailleurs aujourd’hui ce trait de caractère comme comme un sous ensemble de la » triade sombre de la personnalité » ou » triade noire », qui comprend également le narcissique et le psychopathe.
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le narcissique est arrogant et imbu de sa personne ;
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le machiavélique est agressif et brutal ;
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le psychopathe est sournois et avide de pouvoir .
Les primatologues en étudiant le machiavélisme des animaux, qualifient d’intelligence machiavélique les facultés mentales sous-tendant ces comportements. Ils ont ce besoin, cette nécessité de contrôler de gérer tout le temps. Ce contrôle, cette gestion dans un groupe nécessite une forte puissance de calcul, car il faut savoir découpler plusieurs réalités, anticiper des futurs probables, convoquer des souvenirs et des connaissances. Un travail ardu a très forte consommation d’énergie mentale.
Les primatologues en sont arrivés à la conclusion que la capacité universelle à tromper ses semblables, bien qu’éthiquement discutable, est un merveille de sophistication cérébrale.
Dans tous les cas, être machiavélique nécessite de gérer une somme exponentielle d’informations potentiellement utiles, ce besoin entraînerait au moins en partie l’augmentation de notre cerveau. Ces personnes machiavéliques se situerait bien devant pour des tâches nécessitant de communiquer, d’apprendre ou de comprendre autrui.
Finalement, non pas du tout, je ne suis pas du tout machiavélique, mon éducation a fait qu j’ai ce besoin de gérer, de contrôler et de maîtriser mon environnement. Je subis donc cette éducation. Ce trait de caractère est un héritage génétique et épigénétique, il ne me reste qu’à porter ma croix pour le bien d’autrui…