Tortures du Moyen-Age pour les hommes
Cet article va-t-il donné des idées ???
Le duel judiciaire
Ce combat singulier aboutissait souvent à la mort de l’un des deux adversaires. Il était au courant et l’on considérait le gagnant comme innocent. Le vaincu vivant ou mort était pendu au gibet et exposé aux fourches patibulaires.
L’église réprouvait cette pratique car elle mettait en cause l’intervention divine.
L’ordalie
Il s’agit là d’une des plus anciennes pratiques judiciaires au cours de laquelle Dieu décide de la culpabilité ou de l’innocence de celui qui s’y soumet.
Les exemples sont nombreux, les épreuves étaient dures et les rescapés rares : marcher sur des braises, plonger sa main dans de l’eau bouillante, saisir à mains nues un fer rouge…
Si le présumé coupable après quelques jours présentait une belle cicatrisation des plaies, cela prouvait son innocence.
La cage
Comme son nom l’indique, la cage de la torture était une cage suspendue dans les airs, hissée dans les airs à la vue de tous, à un arbre ou à une potence, jusqu’à la mort du supplicié. Le condamné enfermé dedans finissait dévoré par les oiseaux à la vue de tous.
La scie
Technique prisée par les luthériens, la personne condamnée était suspendue par les pieds. Le bourreau sciait très lentement la victime en commençant entre les deux jambes. Bien sûr, la position n’était pas anodine : la tête en bas permettait au sang d’alimenter le cerveau, et donc de rester conscient.
Le berceau de Judas
Le berceau de Judas, ou chaise de Judas, était une technique prisée lors de l’Inquisition pour obtenir des aveux. Le condamné était tiré vers le haut et positionné sur un siège très spécial, en forme de pyramide, la pointe placée au niveau de l’anus ou du vagin. Il était ensuite descendu très lentement grâce à des cordes. L’orifice s’étirait, le bourreau pouvant accentuer la douleur en relevant le condamné et en le faisant tomber sur la pointe lourdement, ou même en le balançant. La victime mourait empalée ou succombait à une infection.
Le « berceau de Juda » est appelé ainsi même en allemand (Judaswiege) et en anglais (Judas cradle), mais en français on l’appele « la veille ».
L’écartèlement
Utilisé comme moyen d’exécution pour les crimes graves comme les régicides, l’écartèlement consistait à attacher les quatre membres du condamné à des cordes, elles-mêmes attachées à des chevaux. Lorsque ces derniers partaient au galop, les bras et les jambes étaient bien évidemment arrachés du corps humain. L’écartèlement était également un moyen de torture judiciaire. La victime était positionnée sur un chevalet : une table avec deux cylindres à chaque extrémité de celle-ci. Les membres étaient reliés par des cordes aux cylindres. Ces derniers étaient activés aussi lentement que possible. Parfois, les tables étaient munies de lames pour couper le dos du condamné. Il mourait dans une atroce souffrance, d’asphyxie ou d’une crise cardiaque.
L’étirement ou démembrement était déjà utilisé à l’époque des Egyptiens et des Babyloniens.
La victime est littéralement allongée avec la force d’un treuil : plusieurs anciens témoignages parlent même de 30cm d’étirement.
Mais déjà bien avant le démembrement final, la victime passe par plusieurs degrés :
- Le premier degré : luxation des épaules à cause de la distorsion des bras en arrière et en haut, et la déchirure des muscles ;
- Le deuxième degré : les articulations des genoux, des coudes et des hanches commencent à sortir de leur places habituelles ;
- Le troisième degré : les articulations sortent complètement, la victime interrogée reste estropiée à vie. Elle est désarticulée et paralysée.
Après des heurs et même des jours, les fonctions vitales cessent complètement.
Le briseur de genou
Le briseur ou écarteur de genou était une méthode de torture principalement utilisée par l’Inquisition espagnole. Le genou du condamné était positionné entre deux barres en bois munies de grands clous. Afin d’obtenir des confessions, ils resserraient les barres avec une vis, et rendaient la victime invalide. Cet instrument était parfois utilisé sur d’autres parties du corps, comme les bras.
L’âne espagnol
Instrument également prisé par l’Inquisition catholique, l’âne espagnol est une forme de torture particulièrement sadique. Le condamné devait s’asseoir à cheval sur une structure en forme de V inversé. Le bourreau lui attachait des poids aux pieds, la victime finissait ainsi coupée en deux.
La poire d’angoisse
Le châtiment de la poire d’angoisse était infligé à plusieurs types de personnes durant l’Inquisition. L’instrument s’apparente à une boule qui peut s’élargir grâce à une vis. Elle permettait de punir les homosexuels, les femmes soupçonnées d’avoir couché avec le diable, ou encore les menteurs et les blasphémateurs. Placée dans la bouche, l’anus ou le vagin, la poire d’angoisse pouvait faire exploser le crâne si elle était ouverte rapidement.
La fourchette de l’hérétique
Ce petit instrument était utilisé comme moyen de torture pendant la Renaissance. Il s’agissait d’une fourchette avec des pointes aux deux extrémités, elle était attachée autour du cou du condamné, afin que les pointes touchent la gorge et le sternum. Le but de ce petit outil : priver la victime de son sommeil, elle était en effet accrochée au mur de façon à ce qu’elle ne puisse pas se coucher par terre. Si elle s’endormait, les pointes lui transperçaient lentement la chair.
Le supplice du rat
Le supplice du rat est une méthode de torture (et d’exécution) incroyablement perverse. Elle consiste à placer sur l’abdomen de l’individu immobilisé une cage en fer sans fond emprisonnant un rat affamé. Par le biais d’un fer rougi au feu, le rat était asticoté par le bourreau jusqu’à ce qu’il se fraye un chemin par tous les moyens, en voulant naturellement s’éloigner de la chaleur intense. Une variante existe : une cage ou un pot munis d’un orifice fixé dans l’anus du condamné.
La manivelle intestinale
Comme son nom l’indique, cette torture était destinée aux boyaux… Le condamné était allongé sur une table, une incision était ensuite pratiquée au niveau de son abdomen. Un crochet, lui-même relié à une manivelle, était positionné sur son intestin grêle. Le bourreau pouvait activer la manivelle à sa guise, et l’intestin était très lentement arraché du ventre de la victime.
La fille du boueur
Les pieds, les mains et la tête étaient positionnés dans les trous à cet effet, la victime était ainsi contorsionnée et souffrait de nombreuses crampes. Parfois, le bourreau prenait un malin plaisir à appuyer fortement sur ses épaules, du sang pouvait ainsi sortir de tous ses orifices. Cette technique était utilisée pour obtenir des aveux, pour punir quelqu’un, mais pouvait également entraîner la mort.
La torture par l’eau
Le condamné était allongé et était forcé de boire une grande quantité d’eau : six litres pour la petite torture, douze pour la plus grave. S’il se débattait ou refusait de boire, le bourreau lui déchiquetait la bouche avec une pince en fer. Bien sûr, tout était pensé : l’urètre et l’anus étaient volontairement noués et bouchés. La victime mourait étouffée, et pouvait même exploser.
La vierge de fer
Également appelée vierge de Nuremberg, La victime était placée dans une sorte de sarcophage muni de nombreuses pointes. Réservée aux hérétiques, cette méthode de torture était lente et douloureuse : les portes se refermaient lentement sur le condamné, les pointes de fer lui transperçant peu à peu la peau.
L’empalement
Le concept : forcer une personne à « s’asseoir » sur un pieu large et long. Ensuite mise à la verticale, la victime descend petit à petit le long de la barre à cause de son poids. Plusieurs jours étaient parfois nécessaires pour voir la victime succomber.
L’écraseur de tête
Il fait mot pour mot ce que son nom en dit, sobrement. Les dents y passaient en premier, suivies des yeux et du cerveau…
L’arracheur de langue
De la taille d’une pince ou d’un sécateur, ses lames n’étaient pas coupantes. En revanche, elles permettaient d’attraper fermement une langue. Un coup sec de la part du bourreau et vous vous retrouviez muet (au mieux).
Le supplice de la roue
Le condamné à mort, après avoir eu les membres et la poitrine brisés, restait exposé sur une roue jusqu’à ce que mort s’ensuive. Sentence réservée aux hommes.
La chaise à piques
Si le condamné devait s’asseoir sur cette chaise en pique, ce n’est bien entendu pas pour se reposer. Plus le bourreau serrait les liens qui attachaient sa victime, plus les piques s’enfonçaient dans la peau de ce dernier qui finissait mutilé. Le bourreau faisait aussi brûler un petit feu sous le trône, ainsi le supplicié bougeait. De cette façon, la chaleur ramollissait la chair du condamné afin de permettre aux pointes de rentrer plus facilement dans la peau.
Le Taureau d’Airain
Cet instrument de torture conçut dans la Grèce Antique était aussi connu sous le nom de « Taureau Sicilien » . Un taureau métallique était fabriqué avec une porte sur le côté. On glissait la victime à l’intérieur et un feu était allumé en dessous, jusqu’à faire rougir le métal. Le supplicié était rôtit à l’intérieur. Il paraîtrait même que l’appareil était conçu pour donner échos aux hurlements du condamné.
La Cisaille du Crocodile
Une pince en métal à l’effigie d’un crocodile. Préalablement chauffée à blanc, la pince servait à attaquer les parties génitales de l’homme, soit la verge en érection. Le bourreau, en tirant violemment, provoquait une lourde hémorragie artérielle souvent fatale. Cette torture visait principalement les coupables de régicides, donc les personnes ayant voulu assassiner un souverain.
La patte de chat
C’est probablement l’instrument de torture le plus sadique et terrifiant de cette sélection… La patte de chat se contentait tout simplement d’arracher la peau de ses pauvres victimes…
Le collier de pique
Ceci empêchait le condamné à faire toutes sortes de mouvements avec le cou… Manger ou dormir était donc impossible sinon c’était une torture.
L’ébouillantage
On commence par une torture très lente où la victime est plongée petit à petit, les pieds en premier, dans de l’huile, de l’eau ou de la cire portée à ébullition. Bien entendu, la douleur ne rendait pas les victimes inconscientes immédiatement mais la brûlure atroce des couches externes de la peau les faisait agoniser. On peut imaginer que ce genre de supplice était réservé pour les pires meurtriers.
En effet, l’empereur Néron aurait tué des milliers de chrétiens de cette façon. De même en Allemagne au Moyen-Âge où des forgerons ont été torturés de la sorte alors qu’en Grande-Bretagne, Henri VIII réservait cela aux empoisonneurs. Dernièrement, en 2002, cette pratique aurait été réalisée par le gouvernement de l’Ouzbékistan pour torturer plusieurs terroristes présumés.
Le scaphisme
Le supplicié est placé dans une « baignoire » en bois, seul la tête étant en contact avec l’extérieur. Le visage est ensuite recouvert de lait et de miel, ce qui attire de nombreux insectes. La victime est également nourrie et se retrouve vite dans ses propres excréments. Les vers et asticots finissent par dévorer le corps de la personne, qui est encore en vie.
La langue de la chèvre
Le prisonnier avait les jambes liées à une souche. On versait de l’eau salée sur la plante des pieds, puis on liait une chèvre assoiffée depuis plusieurs jours à la même souche.
Naturellement la chèvre léchait la plante des pieds jusqu’à l’usure complète de la chair et à l’apparition de l’os.
Game of Thrones Ramsay Snow Torturing Theon Greyjoy
https://www.youtube.com/watch?v=in0eB7N5pNM