Tortures du Moyen-Age pour les femmes
Cet article va-t-il donné des idées ???
bride-bavarde
C’était ni plus ni moins qu’une muselière en fer, destiné au visage des « commères », ces femmes qui ne cessaient de critiquer, de dévoiler des secrets, de parler sur les voisins, etc. Dans la bouche, la bride-bavarde était équipée de pointes de métal qui lacéraient la langue à chaque fois qu’elle bougeait. Une façon tout à fait charmante de faire taire quelqu’un.
Joug à mégère
À côté du joug à mégère, les menottes ne sont rien. Ce dispositif en bois ou en métal, encore une fois destiné aux commères ou bien aux femmes violentes, forçait un individu à se déplacer bras pliés et tête enserrée. Parfois, il était utilisé pour punir deux femmes en même temps !
Thewe
Le thewe est un pilori pour dames. Autrement dit, contrairement aux hommes, seule la tête était attachée au poteau et non les mains. La fautive, en plus d’être enchaînée, était exhibée à la foule et recevait insultes, crachats et autres pierres.
En 1777, Ann Morrow a été accusée de s’être faite passer pour un homme et d’avoir épousé une autre femme. Elle fut mise au pilori, et la foule en colère lui a crevé les yeux en lui jetant des pierres.
Ablation ou mutilation du nez
La mutilation ou l’ablation du nez d’une femme était une punition pour les femmes aux mœurs légères, qui a perduré durant le Moyen Âge. La société du Moyen Âge n’hésitait pas à lui mutiler le nez, symbole de sa beauté. Sous Louis XIV, c’était encore pire : les prostituées surprises en flagrant délit avec un soldat devaient se faire couper le nez et les oreilles. En défigurant la femme, on éliminait le pouvoir de sa beauté. La loi britannique de Cnut (1018) imposait qu’une femme accusée d’adultère ait le nez et les oreilles coupés en punition. En comparaison, un homme adultère devait payer une simple amende.
Cucking stool ou tabouret de repentance
Le tabouret (également connu sous le nom de «tabouret de repentance») était dans la plupart des cas une commode ou une toilette publique, sur laquelle la personne ciblée était forcée de s’asseoir, généralement par contrainte et souvent tout en défilant à travers la ville.
Cette punition humiliante pouvait être infligée aux hommes comme aux femmes, mais les femmes accusées d’être des commères ou des filles de joie étaient les premières à devoir s’installer sur un «cucking stool». Attachées sur cette chaise en bois sans siège — souvent une chaise percée —, elles étaient forcées à rester assises, exposées à l’humiliation publique.
Les conséquences du tabouret de canard étaient beaucoup plus sévères.
Ducking stool
Les «cucking stool» ont été modifiés quelques siècles plus tard pour être utilisés comme des sièges à plongeon : « Ducking stool ». Le siège était attaché à de longues poutres en bois, qui reposaient sur un axe. La victime, assise, était ensuite suspendue au-dessus d’une rivière ou d’un étang puis immergée autant de fois que la punition le disait, «afin de refroidir sa chaleur excessive», comme le disait l’écrivain français François Maximilien Misson. Dans certains cas, les femmes étaient immergées un si grand nombre de fois qu’elles en mourraient.
Manteau d’ivrogne ou pilori tonneau
Dit aussi «pilori tonneau», cet appareil était utilisé pour punir les hommes coupables de vol, d’ivresse et d’émeutes. Mais les femmes pouvaient également être mises dans un manteau d’ivrogne.
Le manteau d’ivrogne est ni plus ni moins qu’un énorme tonneau dans lequel on forçait les femmes infidèles à s’y installer. Un trou laissait passer la tête, et deux autres cavités étaient destinées aux bras. Puis la coupable devait parader dans la ville, histoire de bien montrer qu’elle n’était pas digne de confiance. Les hommes aussi pouvaient subir cette torture.
Un homme a raconté avoir vu un tonneau à Delft, aux Pays-bas : «Un lourd récipient en bois, semblable à une baratte, que la femme audacieuse qui a deux maris en même temps porte sur ses épaules, seule sa tête dépassant au sommet, et qui est ainsi promenée en ville, en punition de son intempérance.»
Marche de la honte
Les marches de la honte étaient une punition traditionnelle pour les prostituées ou les «harpies» – des femmes dominatrices. Ces dernières devaient marcher pieds nus dans les rues, parfois vêtues uniquement de leur jupon. Les chaussées étaient sales, hérissées de pierres irrégulières. La foule, railleuse, se mettait en rang pour regarder les victimes fixement.
La noyade pour les voleuses et les sorcières
Une condamnation à mort. La noyade était spécialement réservée aux femmes accusées de vol. Le pire, c’est que cette méthode était considérée comme plutôt douce. Quant aux présumées sorcières, elle subissaient l’ordalie par l’eau froide. Leur sort était donc déterminé selon si elles coulaient ou si elles flottaient.
La noyade en tant que punition civile simple était d’ailleurs considérée comme une punition clémente, comparée à certaines des méthodes d’exécution plus brutales.
Le fer rouge pour les prostituées
Plutôt populaire, cette punition était réservée aux prostituées et aux mères maquerelles du Moyen Âge jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Les femmes ayant commis le « crime de putanisme » étaient marquées au fer rouge, afin de montrer au monde à quel point elles sont frivoles. Les filles de joies recevaient un « P » sur le front, le bras ou la fesse, tandis que les maquerelles disposaient d’un « M », assortie d’une fleur de lys. Le roi Charles IX les rendait même hors-la-loi : « Que toutes filles de joie et femmes publiques dessolent de notre dite cour, dans ledit temps, sous peine de fouet et de la marque ».
C’était une punition populaire pour les prostituées au XVIe siècle. Lady Low, qui dirigeait une maison close à Aberdeen, en Écosse, fut marquée au fer rouge sur les deux joues par un bourreau, puis dû porter une couronne en papier avant d’être bannie de la ville pour sept ans et un jour.
Brulées vives
Les « sorcières » du Moyen Âge n’étaient pas seulement noyées, mais également brûlées ! Le tout premier procès de sorcellerie dans la ville de Paris est celui de Jeanne de Brigue, le 29 octobre 1390. Elle est ensuite « purifiée par le feu » sur la place publique le 19 août 1391.
Mais c’était également une punition courante en cas de trahison ou d’hérésie.
En Écosse, une femme pouvait avoir les membres couverts de goudron, ou devoir porter une robe et un bonnet enduits de cette susbtance. Elle était ensuite attachée par le cou sur un tonneau, le feu allumé, et elle était à la fois brûlée et pendue dans un brasier.
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