Soumise BDSM vs Kajira
Kajira est tirée d’un livre “Chroniques de Gor” écrit par John Norman en 1966, une saga de 26 romans, dont seuls les 16 premiers tomes furent traduits en français.
L’aspect le plus controversé de cette saga est la condition des femmes de la société goréenne, systématiquement (ou presque) esclaves des hommes et devant satisfaire tous les désirs de ces derniers.
John Norman est le pseudonyme de John Frederick Lange Jr (né le 3 janvier 1931 à Chicago, Illinois), auteur controversé de romans de science-fiction et professeur de philosophie au Queens College de l’Université de de la Ville de New York (City University of New York, CUNY). Le professeur Lange a obtenu sa thèse de philosophie à l’Université de Princeton. Il est principalement connu pour ses chroniques de Gor et leur contenu machiste d’inspiration BDSM.
Qu’est-ce qu’une Kajira ?
Une Kajira est une esclave. Le terme d’ailleurs signifie esclave. Quand une esclave dit cette phrase rituelle: « La Kajira » elle dit juste : « je suis une esclave ».
Le monde de Gor est un jeu de rôle (RP ou Role Playing) ce qui inclut que c’est bien une façon de jouer et que votre personnage, même s’il vous ressemble un peu par moment, reste un personnage fictif.
Il est important de faire la nuance entre votre rôle, rôle que votre personnage incarne et vous le joueur, devant votre ordinateur. Ce rappel est important, car la dureté du monde de Gor, et son implication, font souvent glisser cette notion aux limites floues. Surtout quand on joue une Kajira, ce qui induit un rapport très difficile à interpréter entre son état (l’esclave n’est pas un être libre, c’est une propriété, une femme traitée et considérée comme animalisée, voir comme mobilier, et possédée par quelqu’un, en tout légalité dans le monde de Gor), et ses relations avec les personnes qu’elle cotoie sur Gor.
Histoire
Dans la pensée goréenne, les hommes et les femmes sont des animaux avec des qualités génétiques modelées pendant des milliers de générations successives par une sélection naturelle et sexuelle car les Goréens croient qu’il est dans la nature de l’homme de posséder et dans la nature de la femme d’être possédée. Dans la mythologie Goréenne, il est rapporté que les hommes et les femmes avaient à l’origine les mêmes droits, jusqu’à ce qu’éclate une guerre. Les hommes vainquirent, et asservirent les femmes. Les Goréens dans leur simplicité, considèrent catégoriquement que l’homme est naturellement libre alors que la femme est par nature, esclave. La femme comme l’homme est le produit de l’évolution et, comme l’homme, le résultat complexe, non seulement de la sélection naturelle, mais aussi de la sélection sexuelle. La sélection naturelle suggère que la femme qui souhaiterait appartenir à un homme, avoir des enfants, s’occuper d’eux, les aimer, aurait un avantage à la longue, du point de vue de la survie, sur la femme qui ne s’intéressait pas aux hommes et ne voudrait pas d’enfants. L’homme tend à choisir statistiquement une femme intelligente, aimante et belle. Ainsi les hommes ont effectivement sélectionné un type particulier de femme, plutôt soumise et obéissante.
De même naturellement, dans la mesure où elles ont pu choisir, les femmes ont sélectionné les hommes intelligents, énergiques et forts. Rares sont les femmes qui, malgré la propagande, désirent des hommes faibles et féminins. Ces hommes, de toute manière, ne sont pas ceux de leurs fantasmes sexuels.
Source : Wikipédia
La création d’une kajira
Une esclave de Gor est le fruit d’un dressage et d’une éducation qui ne lui laisse aucun choix. Une esclave sert et obéit docilement, ou elle mourra. Malgré la dureté du concept, et la cruauté des faits et méthodes, l’idée qui la dirige n’est pas cruelle (dans le monde de Gor). Les Goréens sont très rarement sadiques (un fait souvent oublié sur les sims de Gor de Second Life). Mais l’esclavagisme existe depuis des millénaires sur Gor. Les hommes le pensent faire partie de l’ordre naturel des choses, et la femme même libre est conditionnée à l’accepter et comprendre qu’elle est soumise, et qu’elle peut un jour finir esclave. Toute femme libre apprend au moins un peu ce qu’elle doit faire si elle est capturée, pour se livrer comme esclave. Il vaut mieux après tout vivre esclave que mourir.
Aucun homme ne veut d’une esclave malheureuse, folle, dangereuse, ou incontrôlable. La captive future esclave est donc en général brisée, matée, conditionnée, pour accepter son rôle. Une fois ceci fait, seulement, elle sera éduquée pour savoir comment servir, et plaire. Aucun goréen, n’aime particulièrement tuer une esclave. Tout sera donc fait, y compris le plus rudement possible, pour qu’elle accepte sa condition totalement et docilement. Ainsi, la vie lui sera alors plus douce ; tout est relatif, mais dans le monde violent de Gor, cela reste une réalité. Une Kajira éduquée l’aura parfois été dans une Maison des Esclaves, son éducation entièrement dispensée par une esclave cultivée dont c’est le rôle, que l’on nomme Educatrice.
« Un Maître dresse, une Éducatrice éduque ». Si c’est le maitre qui va conditionner l’esclave à accepter son nouvel état, celui d’une femme possédée, animalisée, soumise aux hommes, propriété dédiée à plaire et à servir ; les artifices du service, du ménage, des danses, des chants, des massages, des baisers, de la culture que doit connaitre l’esclave, seront dispensés par une autre esclave.
Source : docplayer.fr
Relations avec le BDSM
On peut voir un certain nombre de points communs entre le BDSM et le mode de vie Goréen, mais il existe aussi des différences dans l’approche globale.
Certains Goréens pratiquent le BDSM (même si le BDSM n’est pas Goréen en lui-même). Ces Goréens peuvent ou non utiliser un safeword lorsqu’ils jouent des scènes BDSM, toutefois s’ils ne le font pas, ils pratiquent habituellement une autre forme de communication.
Dans un de ses ouvrages non-romanesque, son manuel sexuel Imaginative Sex, Norman prend le parti de présenter une série de scénarios de fantasy élaborés pour être mis en œuvre (plutôt que de plaider en faveur d’un mode de vie BDSM pour le monde réel), et recommande l’usage de substituts symboliques (comme le son d’un clap) au lieu de châtiments physiques (tels que les coups de fouet). La plupart des scénarios sont de type domination masculine / soumission féminine, mais quelques uns dépeignent des hommes devenu esclaves des femmes, et laissent entrevoir les premiers récits d’esclaves masculins de certains romans ultérieurs de la série Goréenne.
Confusion avec le BDSM classique
L’aspect volontairement machiste du cycle de Gor qui a provoqué la censure du cycle par les féministes, lors des années 1980-90 et qui par opposition a suscité l’intérêt de certaines communautés BDSM. Depuis quelques années, une culture de Gor ou pseudo-goréenne est véhiculée par des sites et des salons de discussion sur Internet à travers des jeux de rôle à caractère BDSM où l’on pratique une soumission virtuelle, sur Second Life par exemple. Les adeptes de cette « philosophie » se désignent eux-mêmes comme goréens.
Certains aspects de l’esclavage Goréen décrits dans les livres de la chronique de Gor, tels que la posture d’attente à genoux dite Nadu, ainsi que les autres postures de soumission et la coutume existant dans les régions situées au nord de la zone tempérée où sont situées les cités-états, selon laquelle les vêtements de la kajira doivent laisser à découvert ses parties intimes, afin que l’accès à son sexe et à ses seins soit toujours librement offert à son maître, symbolisant ainsi sa docilité et sa constante disponibilité, sans que rien ne s’oppose aux désirs impromptus et impérieux de son maître, ni une improbable dérobade de la fille, ni l’obstacle du moindre voile si arachnéen fut-il — ont probablement été influencés par le roman érotique histoire d’O, maintenant devenu un classique.
Le symbole kef gravé sur la cuisse gauche des kajirae n’est pas sans rappeler le cruel supplice d’O que son maître, sir Stephen avait fait subir à son esclave de plaisir en la marquant au fer rouge, à ses initiales, imprimant ainsi de manière indélébile son nom dans la chair tendre de ses globes fessiers.
Dans les deux œuvres la prostitution des filles et les châtiments corporels les plus sauvages, tels la flagellation, font partie intégrante du dressage des esclaves femelles. Pour les mâles de Gor il est naturel d’offrir leur favorite à un hôte de passage qu’ils souhaitent honorer, ils n’admettraient pas qu’une kajira refuse de prodiguer ses faveurs et la châtieraient impitoyablement le cas échéant. Mais il est rare qu’ils aient à sévir, tant les kajirae ont admis dès l’enfance leur nature inférieure. Mais contrairement aux esclaves de Gor, l’héroïne d’histoire d’O est née libre et doit sans cesse renouveler à son maître ses vœux de servitude volontaire : Chaque fois qu’elle livre son corps aux grossiers appétits de ses violeurs ou qu’on lacère sa chair à coup de fouet, c’est comme si elle entrait en religion, d’où l’aspect très ritualisé des épreuves initiatiques qui prennent la forme de cérémonies interminables et inutilement cruelles.
Pauline Réage ne s’est pas contentée du marquage au fer pour sceller le consentement de son esclave, elle a également imaginé de l’anneler, c’est-à-dire de percer les lèvres de son sexe d’un anneau pour y suspendre un disque (le triskell) proclamant une totale soumission à son tourmenteur adoré. Histoire d’O est pour beaucoup dans la vogue actuelle du piercing intime, dont la pratique jugée barbare à l’époque (et parfois confondue avec l’infibulation) est devenue le passage obligé de l’initiation des adeptes du BDSM avant de se banaliser dans tous les milieux et de devenir un accessoire érotique quasiment dépourvu de toute référence masochiste.
Rappelons que les kajirae de John Norman ignorent le piercing des lèvres vaginales aussi bien que celui des tétons quoi qu’en pensent certaines adeptes des jeux Goréens encore imprégnés de culture BDSM classique.
Les pratiques Goréennes sont clairement des pratiques de soumission, mais elles ne relèvent pas vraiment du sado-masochisme, dans le sens où la douleur n’est pas recherchée pour le plaisir sexuel, qu’elle pourrait susciter chez le Maître ou l’esclave, au terme d’une douloureuse initiation au rituel compliqué comme dans le roman histoire d’O.
Le Maître de Gor professe simplement que la femme est un être inférieur qui ne doit servir qu’à son bon plaisir et si elle désobéit, elle sera châtiée.Ainsi, bien que des Goréens peuvent s’engager dans des activités de type BDSM, celles-ci ne sont pas obligatoires pour les Goréens et leur style de vie professe plutôt que la douleur est à éviter, et est considérée comme un châtiment plus que comme une sensation érotisée.
La soumission Goréenne, est plus cérébrale (sauf pour les players dans le BDSM), parfois virtuelle au cours des jeux en ligne où elle recherche davantage l’humiliation et l’assujettissement psychique de l’esclave que la souffrance physique. Elle n’en est pas moins dangereuse, car elle peut aboutir à des dérives sectaires. Sur Second Life ou Active Worlds, ces dérives sont plus présentes, mais des exemples ont été retrouvés dans le monde « réel ».
Néanmoins, certains adeptes des pratiques BDSM ont trouvé une source d’inspiration dans le cycle de Gor et certains ont voulu faire de la Kajira une figure emblématique de la soumission féminine, dans des variations externes à la condition de la Kajira proprement dite (sado-masochisme, etc.)
Source : techno-science.net
L’esclave de Gor n’est pas la soumise du monde du BDSM
Le monde de Gor n’est pas un univers BDSM, l’esclave goréenne et la soumise BDSM sont deux choses totalement différentes. Dans l’éveil des sens, les rapports entre Maître et kajira du monde de Gor, et Maître et soumise du monde D/s et BDSM se rapprochent mais ils demeurent différents :
– La soumise BDSM est une femme soumise de sa propre volonté à UN seul Maître qu’elle a choisi, et à qui elle a décidé de donner pleins pouvoirs ; elle peut a tout moment tout arrêter, et retirer à son Maître le pouvoir qu’elle lui a donné. Le Maître et la soumise adaptent leurs jeux/pratiques et leurs règles/codes en commun accord ; elle doit le respect, mais pas l’obéissance aux autres dominants. Et tout peut cesser quand elle le souhaite. Il lui suffit d’employer le “SafeWord”.
– L’esclave de Gor est une propriété, un objet, un animal, une possession, soumise de force et sans aucun choix, par une contrainte du monde où elle vit. De part sa nature de femme plus faible dans un monde d’hommes qui considère l’esclavagisme comme naturel, et l’état d’esclave des femmes comme allant de soit ; c’est simplement le rapport de force qui prime. La kajira ne choisit pas son Maître et ne choisit pas de le quitter ou non ; elle n’a simplement aucun droit. Elle peut être donnée revendue, prêtée, volée, violentée, tuée, et rien n’est sous son contrôle : elle n’a aucun autre choix que de tenter de servir, obéir, et plaire, pour rester en vie et améliorer son sort. On peut remarquer que dans le monde BDSM, beaucoup de personnes définissent la posture d’une esclave BDSM en imitant la posture d’une esclave (kajira) de Gor.
Bien sûr, tout ceci est un RolePlay. Ils respectent les limites des joueurs qui jouent le rôle d’une kajira, et si possible, ils gèrent en OOC (Hors contexte, i.e. en dehors du jeu) les cas conflictuels. Mais en RolePlay, une kajira qui refuse d’obéir, d’être docile, ou exige un droit, ne récoltera que souffrance, douleur, et mort.
La kajira se doit donc de servir tous les maîtres de la même manière sachant qu’elle ne décide pas de qui la possède. Elle doit simplement faire son rôle et garder sa place ; plusieurs types d’esclaves existent et sont éduqués pour devenir cela… Elles peuvent évidemment s’attacher à leur Maître plus qu’à un autre, et même, le Maître encourage, y compris par la force cet attachement et cette dépendance précieuse, mais en aucun cas l’esclave ne peut faire de différence sur un service à un Maître par rapport à un autre, quel qu’il soit.
– Le Maître dans Gor ne doit absolument rien à son esclave, elle est sa chose au même titre que son arc, son épée, son bétail… Par conséquent, l’esclave (kajira) goréenne n’est pas en droit d’attendre quelque chose de sa part ; seuls ses efforts pour se rendre désirable seront récompensés ; par conséquent tout ce qu’un Maître donne à son esclave comme des soies, des caresses … doit être pris comme un cadeau important et non comme un dû.
– La kajira par contre, comme le serait une soumise BDSM, ne peut et ne doit rien cacher. Aucun mensonge, aucune pudeur, aucune dissimulation ou cachotteries ne lui seront permis. Il est assez courant que le Maître Goréen fasse poser son esclave nue face à lui, pour lui demander de livrer ses moindres désirs érotiques et fantasmes, ou, si l’esclave sait écrire, la faire écrire, nue, et raconter par le menu et en détail ses plus secrètes envies, ses rêves érotiques, ses désirs, ses fantasmes, ses besoins. Le Maître goréen n’a strictement pas à en tenir compte, à la différence du BDSM. Mais les Maîtres goréens aiment à tout connaître de leur esclave, simplement parce qu’ainsi, ils ont les outils pour asseoir encore plus leur emprise sur leur possessions, et en user encore plus librement et avec d’autant plus de plaisir et d’amusement, qu’ils en savent tout pour l’exploiter.
– Pour la kajira, l’éducation et son conditionnement passent par un état de satisfaction et de recherche de plaisir sexuel intense. Et dans ce domaine, les goréens sont imaginatifs, et ce conditionnement, qui prend du temps, sera poussé très loin, très longtemps, jusqu’à dépasser tout ce qu’une soumise de BDSM pourrait vivre – nous sommes dans un monde de fiction – car elle en deviendra aussi dépendante, que l’est un être vivant à manger, et boire. Pour se faire, et par jeu et plaisir, les goréens ont autant d’objets, de jouets, de bijoux, et de techniques que l’ont les pratiquants du BDSM.
– Et enfin dernière grande différence entre le BDSM et l’asservissement goréen : on ne teste pas par jeu la soumission, la volonté, la dévotion. Pour la kajira, tout lui est imposé, et elle est forcée à l’être par tous les moyens possibles. On ne teste pas sa capacité à accepter volontairement les pires avilissements. On ne teste pas son état d’esclave. On le lui impose, on le lui rappelle sans pitié, mais on ne cherche pas à savoir si elle le fera d’elle-même et de sa propre volonté. Une esclave n’a pas le choix, et ce serait lui en donner un.
Source : docplayer.fr
Conclusion
Quelle différence faites-vous, faisons-nous entre une esclave BDSM et une esclave (kajira) goréenne ? Pour ma part, l’esclavage dans le BDSM est une “profondeur” plus importante dans la soumission.
L’esclave BDSM garde son libre arbitre, qu’elle exprime à son Maître, garde son identité, sa “personnalité”. Elle peut tout dire à son Maître, ce n’est pas le fond l’important, c’est la forme, tout doit être exprimé en restant à sa place.
L’esclave (kajira) goréenne ne choisit pas son Maître !
L’esclave BDSM comme la soumise doit laisser l’acte décisionnel à son Maître. Autant on peut voir un Dominant avec une soumise, qu’avec une esclave, le Top devra aller dans la maîtrise, on ne peut donc voir qu’un Maître avec une esclave BDSM. Alors que dans le monde de Gor, on parle de Maître, mais personnellement je vois plus une personne dominante, un Dominant qu’un Maître. Dans le monde de Gor, je ne vois pas ce que la maîtrise apporte à un kajira, vu qu’elle n’a plus aucun droit !
Une esclave (kajira) Goréenne doit travailler son passivisme, alors que l’esclave BDSM doit travailler son activisme, afin que sa servitude soit totale et entière à son Maître.
L’esclave BDSM perd tout acte décisionnel que ce soit financier, professionnel, privé, personnel, familial…, mais elle garde le droit de s’exprimer, d’émettre son avis, elle garde son libre arbitre, elle garde son activisme.
Une soumise à trois décisions à prendre :
- Décider d’être soumise ;
- Décider à qui elle donne sa soumission ;
- Décider de prendre congé (cesser la relation).
Une esclave BDSM, elle n’aura que deux décisions à prendre :
- Décider d’être esclave ;
- Décider à qui elle donne son esclavage.
Le monde de Gor est est un monde parallèle, décrit dans les Chroniques de Gor par John Norman, relevant d’une forme de philosophie, mélangé avec de l’érotisme, mais cela reste un monde fantastique, irréalisable dans la vie de tous les jours.
Le BDSM se vit, il est possible de vivre une soumission, une relation BDSM réellement en 24/7, se mélangeant avec le monde vanille, avec des personnes vanilles, non BDSM.