Les perles coupantes
Une scène de KnifePlay avec ma soumise allotei.
Les perles coupantes
Baikal
Elle avait ni niche ni demeure,
Nulle part pour qu’elle vive ou meure,
Elle passait comme la rumeur,
Elle s’endormait comme le bruit,
Seul le chant des sirènes la câlinait.
C’était un temps de chien,
Elle avait le mors aux dents,
Elle faisait du vélo sur les chemins,
Elle prenait les agneaux pour des loups.
Tout changeait s’envanillant,
La scène s’éloignait dans le soleil couchant,
Moi je tenais mal mon rôle
La laisse glissait de son épaule.
Les cieux étaient gris de nuages,
Il y volait des gouttes sauvages,
Qui criaient : « à quand le retour ! ».
Au-dessus des caravanes les nuages,
Je les voyais par la fenêtre,
Leur chant triste entrait dans mon être,
Et je croyais y reconnaître,
Des croix de Saint André.
Lorsque l’âme perçoit une seule issue,
Et cherche l’abri dans les salons,
Lame de couteau, ligne risquée,
Surtout, si le couteau est pointu,
Et pour se forger, il n’a pas de larmes.
Vivre la lame sans respiration,
Comme si c’est une partie du rituel,
Marcher, danser dans sa tête,
Pour amuser les émotions,
Retrouver son Maître, la vie !