Mieux comprendre le shibari ou le kinbaku par la différence entre l’érotisme occidental et japonais
Note 1 : Dans le présent document, les termes employés pour désigner des personnes sont pris au sens générique, ils ont à la fois la valeur d’un féminin et d’un masculin.
Note 2 : Dans cet article, je vais vous parler de la différence entre l’érotisme occidental et japonais, pour mieux comprendre le shibari/kinbaku selon mon point de vue, mes connaissances.
Si l’on veut mieux comprendre l’art des cordes japonaises : le shibari, le kinbaku, il faut comprendre l’érotisme au Japon, la différence entre l’Occident et le Japon d’un point de vue érotique.
L’origine du shibari, du kinbaku vient de l’Hojojutsu également nommé torinawajutsu (捕縄術) ou encore plus simplement nawajutsu (縄術), est l’art martial traditionnel japonais qui consiste à ligoter une personne à l’aide de cordes. La corde au Japon est un symbole fort, synonyme d’anéantissement de l’individu. Souvent, dans les films historiques, on utilise l’expression onawa ni naru (devenir d’une corde) : cela veut dire que si vous commettez une mauvaise action, vous finirez attaché avec une corde. (wikipédia)
L’érotisme en Occident
L’empreinte du christianisme en Occident explique bien l’érotisme et la sexualité en Occident.
Éros, qui était un dieu pour les Anciens, est un problème pour les Modernes. Cela n’est vrai qu’en Occident, car on observe rien de tel en Inde, en Chine, en Afrique, ou au Japon. Comment nous expliquer ce fait ? Et pourquoi l’érotisme est-il devenu synonyme de perversité non seulement dans le jargon des lois de l’État laïque, mais aux yeux des chrétiens exigeants et sincères, depuis des siècles ? Pour comprendre la situation problématique de notre temps, il faut remonter aux origines du christianisme.
Le puritanisme chrétien est un peu plus ancien que les évangiles : il se déclare dès les épîtres de saint Paul.
C’est en Europe, et là seulement, que la morale religieuse et l’érotique en sont venues à ce statut de conflit permanent, de mépris réciproque, de rigoureuse exclusion mutuelle. Rien de pareil au Japon, ni d’une manière plus générale dans les cultures que le christianisme n’a que peu ou nullement touchées.
Les Églises chrétiennes ont toujours mieux réussi dans leurs efforts pour réprimer et contenir l’instinct sexuel que dans leurs tentatives pour cultiver et ordonner, à des buts spirituels, l’érotisme, même dans les limites du mariage. Dans la naissance virginale de Jésus, la tradition et le peuple dans sa dévotion virent l’absence du sexe, donc du péché, plutôt que le signe positif d’une filiation divine.
Saint Paul lui-même a dit : “Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Église.” Il réduit le mariage à n’être plus qu’une concession à la nature, une discipline contre l’incontinence : «”Je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point toucher de femme. Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari… Je dis cela par condescendance, je n’en fais pas un ordre… Car il vaut mieux se marier que de brûler.” Il n’en reste pas moins qu’aux yeux de l’Apôtre, la chasteté et le célibat conduiraient seuls à la vie spirituelle. Pour lui, celui qui s’inquiète des choses du monde, de sa femme, n’a plus le temps de s’inquiéter de Dieu, de plaire à Dieu.
L’érotisme en Occident s’est développé avec la doctrine et la morale chrétiennes, avec les exigences de l’Église. Qu’on le veuille ou non, l’Europe, la France se sont formées avec et par l’Église.
L’érotisme n’accède au niveau de la conscience occidentale qu’au début du XIXe siècle : c’est la grande découverte des romantiques, qui redécouvrent en même temps le lyrisme des troubadours, et plusieurs dimensions du fait religieux.
L’amour ne pose guère de problèmes que s’il entre en conflit avec le devoir moral. Il n’est pas un problème en soi. On peut tuer par jalousie, ou parce qu’on est lésé dans son orgueil (social), mais on ne peut pas mourir d’amour. La morale officielle, indiscutée, a statué que la raison domine le cœur, et elle ne s’inquiète pas du sexe (l’expression “vie sexuelle” est encore impensable). Les instincts sont classés, les passions définies, et la religion codifiée. Instincts et passions font “le monde”, y renoncer, c’est entrer en religion. Rien dans “le monde”, sinon le dégoût qu’on en conçoit pour avoir abusé des “plaisirs” ne conduit à la religion. Descartes, ayant bien séparé le corps et l’esprit, ne sait plus comment les relier : éclipse de l’âme.
La question qui demeure : comment intégrer l’amour humain dans une conception religieuse de l’existence ? Toute conception de l’amour (sexuel ou passionnel, libertin ou matrimonial), toute attitude de l’homme devant l’amour, correspond, qu’on le sache ou non, à une attitude spirituelle, la traduit ou la trahit, la conteste ou l’assume, mais n’existerait pas sans elle. Du même coup, la sexualité, enfin reconnue pour autre chose qu’un “bas instinct” ou une simple fonction physiologique, se trouve qualifiée par l’esprit, requise par l’âme, mise en relation dialectique avec les fins spirituelles de l’âme. Par l’expérience de l’amour dit sexuel, “l’âme inassouvie” de Baudelaire conçoit “le goût de l’éternel”. Et dans In vino veritas, l’un des héros ironiques de Kierkegaard définit l’amour comme le lieu où “la vie spirituelle la plus élevée s’exprime dans l’antithèse la plus extrême, tandis que la sensualité prétend représenter la vie spirituelle la plus élevée.”
Chrétiens traditionnels, moralistes laïques, occidentaux… s’unissent pour déplorer l’invasion dans nos vies d’une sexualité “obsédante”. Les affiches dans les rues, les bureaux, les métros, et tout au long des autoroutes, les magazines illustrés et les films, les romans noirs et les albums de nus, les journaux populaires et les bandes dessinées, les chansons à la mode, les danses et les strip-teases : il suffit de regarder le décor des rues la journée et des nuits citadines pour vérifier l’omniprésence de l’appel au désir sexuel. Ce phénomène mille fois décrit n’en demeure pas moins stupéfiant par sa soudaineté et son ampleur. Ce désir sexuel date du premier tiers du XXe siècle, et même si on lui trouvait des parallèles en d’autres temps, ses moyens d’expression, eux, sont sans précédent. La culture commercialisée, qui est son véhicule principal, rend ce désir sexuel somme toute irréversible, nous sommes débordés par cette culture du désir sexuel. Déplorer le phénomène est donc vain. Comprendre ses causes n’est pas le sujet de cet article.
L’érotisme au Japon
Pour comprendre l’érotisme au Japon, il faut déjà regarder un peu sa géographie. Le Japon est un ensemble d’îles. Cet archipel se trouve à parfaite distance du continent. Parfaite : c’est-à-dire que la mer qui les sépare était franchissable dans le passé avec les moyens de transport antiques, mais qu’elle était tout de même assez large pour faire obstacle à d’éventuelles tentatives d’invasion. Sur le continent, s’est développée la riche civilisation chinoise, dont les représentants pouvaient facilement passer vers l’Archipel afin d’y apporter les arts et les sciences ; dans l’autre sens, il était tout aussi aisé d’aller du Japon vers la Chine. En revanche, envoyer une force militaire suffisante pour occuper ces multiples îles, c’était une autre affaire, si bien que, du IVe siècle, lorsqu’il s’est constitué en tant que pays, jusqu’en 1945, le Japon n’a jamais connu la domination d’un peuple étranger. Peu de pays dans le monde ont joui d’une telle stabilité territoriale. La mentalité du peuple japonais en a été grandement influencée.
Or, sur les îles, les phénomènes peuvent avoir tendance à prendre des orientations extrêmes. Dans la culture japonaise, l’érotisme a pris une importance toute particulière. Un mythe raconte que le monde serait né de la relation sexuelle entre deux divinités, l’une féminine, Izanaki, et l’autre masculine, Izanami. Leurs noms dérivent du verbe izanau : “inviter”. Le monde aurait donc commencé par leur invitation réciproque à une relation sexuelle.
Au Japon, le verbe naru : “devenir, se faire” est fondateur de leur vision du monde : le plaqueminier porte des fruits qui deviennent / se font kakis, de même qu’un enfant devient / se fait adulte. Naru : l’action interne de la force que renferme une chose donne naissance à une autre chose. Sans l’intervention d’aucun dieu tout-puissant, chaque être vivant de l’univers, plante ou animal, se développe à son gré.
Les Japonais ont mené leurs relations sexuelles selon ce principe, les associant magiquement à leurs prières pour l’abondance des récoltes. Dans le temps, l’expression de la puissance érotique, dont l’origine se trouve dans le récit de la rencontre d’Izanaki et Izanami, est devenue plus subtile, moins manifeste, mais elle a continué à travailler la littérature.
Un peu d’histoire…
Le Japon a connu un grand art érotique dont les shunga furent l’expression la plus connue. Les shunga (春画) sont des gravures japonaises érotiques, de style ukiyo-e. Shunga signifie littéralement “image de printemps”, un euphémisme pour faire référence à l’acte sexuel. L’âge d’or des shunga se situe pendant l’époque d’Edo (1600 à 1868). A l’époque des shunga, il n’y avait pas de rupture entre l’art érotique et l’art tout court. On retrouve par exemple dans les shunga d’Utamaro la même virtuosité, le même souci du détail que dans ses peintures représentant des insectes. Une autre particularité des shunga tient à leur large diffusion dans toutes les couches sociales grâce à la technique de la gravure. Facilement accessibles, elles ne circulaient en rien sous le manteau. Les femmes n’étant pas les dernières à les regarder.
À l’époque Edo, on les appelait soit “images de l’oreiller” (makura-e), le sexe était considéré comme une pratique à laquelle il fallait s’initier et les shunga étaient souvent offertes aux jeunes mariées comme initiation ou “images pour rire” (warai-e) : drôles, cocasses et accompagnées d’un texte truculent, voire salace, elles étaient destinées à être regardées, non pas en cachette, mais à plusieurs, femmes et hommes. Le sexe n’est en rien à l’époque quelque chose de sombre, à taire ou à cacher, mais de joyeux. Les organes masculins et féminins, surdimensionnés par rapport au corps des personnages, visaient à focaliser sur l’objet central de la peinture. Et comme les visages doivent toujours être aussi représentés, les positions étaient parfois acrobatiques. Couples enlacés, hétérosexuels et homosexuels (masculins ou féminins), désordre de somptueux kimonos entrouverts (qui permettent d’évaluer l’âge des personnages et de les situer socialement : une veuve avec un bonze par exemple…), jeux de miroirs, voyeurisme (un minuscule personnage observant la scène, une servante épiant les ébats de sa maîtresse), onanisme… sont quelques figures du riche registre imaginatif des shunga. L’homme et la femme sont sur un pied d’égalité et se donnent mutuellement du plaisir.
Dernière particularité des shunga à partir de l’époque Meiji (1868-1912) : c’est un art renié par le Japon. La plupart des œuvres les plus représentatives ont été achetées par des étrangers au XIXe siècle et au XXe siècle et se trouvent dans des musées à travers le monde (à Boston, Londres ou Paris) ou chez des collectionneurs. Dans l’Archipel, elles restent le trésor caché de particuliers ou dorment dans des réserves de musée. Le Japon officiel se voile la face comme si son riche art érotique entachait l’image de bon ton de la grande Tradition : art du thé, kabuki (forme de théâtre traditionnel japonais) épuré de tout ce qu’il a pu avoir avant l’ère Meiji de truculent ou théâtre Nô (une forme de drame lyrique), alors qu’il laisse se développer une prolixe industrie du sexe, dont une florissante production pornographique.
À l’époque Meiji (1868-1912), la production et la circulation des shunga sont interdites, afin d’escamoter le caractère de peintures de mœurs et leur dimension humoristique ou parodique que ces estampes érotiques avaient eues auparavant.
Les dirigeants de Meiji ont officiellement libéré les prostituées tout en maintenant les quartiers réservés et une florissante prostitution dans les quartiers non autorisés. En revanche, ils bouleversèrent le rapport à la sexualité que les Japonais avaient connu jusqu’alors en épousant les normes et les interdits des sociétés occidentales. D’abord, ils pensèrent que puisque ces pays étrangers représentaient la modernité (et incarnaient une menace pour le Japon), il fallait pour les contrer que l’Archipel se renforce économiquement et militairement en adoptant leurs institutions, technologies et morale.
Les réformes des mœurs sexuelles firent partie d’un ensemble de mesures (interdiction des bains publics mixtes, des tatouages, etc.) destinées à paraître “civilisés” aux yeux des Occidentaux. Le plaisir charnel devint une affaire de bonnes mœurs relevant de la médecine légale et de la police.
L’éventail des pratiques admises se referma et le désir, corseté, fut recentré sur les ébats du couple légitime avec pour finalité la reproduction. La virginité et la chasteté des femmes furent sacralisées et le mariage arrangé (coutume de la classe samouraï et des riches marchands) fut étendu à toute la population.
À partir du milieu du XXe siècle, le Japon passe alors d’une conception de l’usage des plaisirs sans interdits autres que sociaux à une science sexuelle, importée des pays occidentaux, qui traque une supposée normalité rejetant dans les limbes de l’obscurantisme et du pathologique des pratiques qui n’avaient jamais été problématisées jusque-là. C’est à cette même époque que le kinbaku apparaît, Seiu Ito en serait le précurseur, il semblerait. Ainsi les rapports charnels entre personnes du même sexe, par exemple, n’avaient été en rien exclusifs de l’hétérosexualité.
Avec l’industrialisation et la masse populaire sans attache née de l’abolition des statuts, les dirigeants se trouvèrent rapidement confrontés au même problème que la bourgeoisie occidentale. La moralisation des comportements des classes populaires, potentiellement des classes dangereuses, devient non plus un moyen de tenir en respect les puissances impérialistes en apparaissant “civilisé”, mais un instrument de contrôle politique de la société.
Il fallait discipliner le désir, réprimer les énergies inutiles tout en les canalisant vers l’amour vénal toléré qu’il s’agisse de celui des bourgeois ou des prolétaires afin de mettre la population au travail.
Conclusion
L’Hojojutsu venant de l’époque EDO, s’est éteint avec le temps, lors du premier contact japonais avec des Occidentaux en 1542 (lors de l’arrivée du portugais Fernão Mendes Pinto dans l’île de Tanegashima). Ce premier contact allait mener à la disparition des samouraïs en 1868.
L’Hojojutsu, au début du XXe siècle, renaît avec le shibari grâce à Ito Seiu, qui a révélé le côté érotique japonais des cordes, Ito Seiu est considéré comme le “père” du shibari.
Au milieu du XXe siècle, et surtout après la deuxième guerre mondiale, sous l’influence de l’Occident, le kinbaku exprime une forme de shibari occidental, avec le côté érotique de l’Occident.
Au Japon, avant le contact avec l’Occident, la sexualité n’était pas inhibée par une quelconque mauvaise conscience (suspicion, culpabilisation du plaisir) ou des considérations de morale religieuse. La sexualité était réglée par la bienséance, en d’autres termes pas par des interdits sociaux, et le plaisir charnel faisait partie des arts de l’existence, hédonistes à bien des égards.
Lorsque nous entrons dans une maison, on peut y apporter notre culture, mais nous ne pouvons pas l‘imposer, encore plus si notre culture va à l’encontre des lois, règles, codes, protocoles dans cette maison. Il y a des logiques culturelles différentes entre les régions, pays, continents, nous devons respecter la maison dans laquelle on entre.
On peut faire des cordes japonaises en Occident, mais on ne peut pas imposer l’érotisme japonais en Occident !
Ainsi, argumenter nos faits, comportements et attitudes sous prétexte qu’ils font partie d’une culture étrangère ne nous met pas dans la loi mais hors la loi dans notre culture Occidentale.
Source : Natsuki Ikezawa, Philippe Pons, Denis de Rougemont, Pierre-François Souyri.
2 thoughts on “Mieux comprendre le shibari ou le kinbaku par la différence entre l’érotisme occidental et japonais”
Bonjour,
Petit commentaire sans prétention de la part de Façonneur,
La période Edo commence vers 1600, l’hojojutsu est bien antérieur à cette période (calligraphie du 13ème siècle selon Christian Russo, autres calligraphies 10 et 11eme siècle « marchands d’esclaves » musée japon) et ne vient donc pas de cette période mais le shibari plus probable.
Ce sont les japonais eux-mêmes qui vont mettre fin à leurs pratiques et non l’arrivée des occidentaux (1542)
shogunat Tokugawa (époque Edo) en 1603 : ordre social rigide, torinawa-jutsu (hojōjutsu), hobaku-jutsu se développent. Un prisonnier peut être attaché/suspendu en public (loi d’ordre public). Plus d’une centaine d’écoles de cordes en activité à travers le japon avec chacune leur propre appellation comme pour le sabre.
(Ere Méji) – La fin des samourais
1871 réforme sur l’abolition de la classe guerrière des samouraïs. Reconversion dans le monde des affaires, l’industrie,…
1877 bataille de Shiroyama , Après la défaite, les samaourais deviennent des ronins et se réfugient vers le nord du Japon (entre autre).
Certaines légendes disent qu’ils sont à l’origine de clans yakuza ayant protégé les villageois (invérifiables)
Hojojutsu restera un art martial de part ses spécificités (types de cordes fines ou plus grosses, simples ou doublées, noeuds coulants, crochets métalliques, noeuds sur tendons,…)
Shibari reste un terme générique dont la pratique répandue est beaucoup moins dangereuse que l’hojōjutsu. La notion de sécurité est souvent très présente chez les pratiquants.
kinbaku, d’après la maison du japon où j’ai posé la question ainsi qu’à un professeur d’université spécialisé dans l’art japonais, il s’agit d’un mot du début 20ème égale à shibari mais avec une notion érotique et/ou de romance en plus.
Il reste un notion qui est très peu abordée dans le shibari mais provient directement du hojojutsu, c’est la stimulation des centres d’énergie en des points précis du corps (shiatsu) peut être l’occasion de créer un nouveau mot s’il n’existe pas déjà.
Ito Seiu
Ne peut pas être réduit au père du shibari. Il est le maître incontesté du Kinbaku car son art est plus vaste que les cordes et c’est en ça qu’il s’approprie la notion de « Kinbaku » plus que de shibari mais ça reste un détail….
Un livre à lire :
L’Imaginaire érotique au Japon – Agnès Giard (Albin Michel, 2006)
Mes sources :
Simplement l’histoire du japon
La maison du japon à coté de chez moi
Mes Senseis en art martiaux
Rapide et efficace : Wiki
Il est vrai que si l’on veut totalement être juste avec les origines du Hojojutsu, il faut dire que ses origines seraient chinoises, mais évidemment fort mal connues. Par contre c’est à l’époque EDO qu’il a pris son essor, à ce moment-là que les techniques d’hojōjutsu se sont considérablement développées…
Quant au Shibari tel qu’on le connait aujourd’hui, c’est Ito Seiu qui l’a fait redécouvrir. Il existait oui depuis bien longtemps, mais, il était tombé dans l’oubli. Dans certains « monastères » et dans le théâtre qu’il a subsisté jusqu’au début du XXe siècle (je ne vais pas épiloguer sur cela).
Il est évident et je n’ai jamais écrit que c’était les occidentaux qui ont mis fin, ce sont bien les japonais eux-mêmes, si mes écrits laissent à penser autrement, alors je me suis mal exprimé, vous m’en voyez désolé.
Quant à la stimulation des points d’énergie, c’est tout à fait exact, et oui je n’en ai pas parlé, là on entre plus dans une forme spirituelle, et ce n’était pas le but de mon article.
Merci tout de même de cet éclairage supplémentaire sur l’histoire et d’avoir commenté, dommage que tu ne parles pas des différences d’érotismes car là était bien le sujet.