Et moi, et Vous, et Nous ?
Et moi, et Vous, et Nous ?
Baikal
Toujours poussés vers de nouveaux voyages,
Dans les soirées BDSM emportés sans retour,
Ne pourriez-Vous jamais dans Votre univers
Me déposer sur une étoile ?
Ô Maître ! La corde à peine a fini la soirée,
Et près des anneaux brillants qu’elle devait revoir,
Regardez ! je viens seule m’agenouiller à Vos pieds
Mon corps en offrande !
Je gémissais ainsi sur mon tapis,
Ainsi je frémissais de tout mon corps,
Mais, le bruit des départs m’étourdissaient
L’angoisse me saisissait
Ce soir là, je m’en souviens, j’attendais en silence,
J’entendais ses gémissements,
J’entendais la corde qui l’enlaçait,
Je vivais la corde par procuration.
De la plus belle de Ses cordes !
Tout à coup un élan de révolution,
De la colère à la rage, à l’injustice,
Des flots incessants naissaient l’envie grandissante,
Je ne pus retenir mes mots :
Ô Maître, suspendez mon corps ! Et vous !
Spectateurs, suspendez vos départs !
Laissez-moi savourer les subtiles délices
De la plus belle de Ses cordes !
One thought on “Et moi, et Vous, et Nous ?”
Et Vous, et moi, et Nous ?
C’est fou, ma proue, un Tout.
A vos pieds, je vis, je crie, j’exulte et me tords,
Dans cet océan d’émotions, de paradoxe, d’encore.
En moi l’implosion, en Vous la connexion,
En elle la dévotion, en Nous la pression,
Celle de mon âme qui se serre, de mon corps qui réclame,
Que chacune de Vos cordes m’enserre , qu’on ne me blâme.
J’ai fait ce choix de Vous appartenir.
Hors de question d’y revenir.
Dessus, sans dessous, seule je ne m’envole,
Tandis que par Vous, les possibles m’absout et je décolle.
N’y voyez aucune folie, ni aucune obligation,
Simplement l’impossible de déni de ma dévotion.
Et moi, et Vous et Nous ?
Un tout que je ne peux et rêve de voir partout.
J’me battrai, n’en déplaise à ceux qui Nous lâchent,
J’m’exprimerai, là où beaucoup se taise.
Jalouse ? Si . Poss-excessive, j’arrache,
En moi, attendant cette voie qui m’apaise.
Pleurs, suppliques, sourire et bonheur,
C’est dans ce torrent d’émotions,
Que des mots sur des maux, sans heurt ,
Ont fait de moi, celle fière, d’avoir donné sa soumission.
Silencieuse, admirative et patiente,
Je regarde les gens partir.
Qu’ils ne pensent que je vais m’enfuir,
Ce serait un leurre, ne connaissent-ils pas encore l’aimante…
Sur le fil, je Vous ai attendu,
Sans un bruit, très vite, Vous êtes revenu,
Enchanvrant mon esprit puis mon corps,
Avec dans Vos yeux cette question « n’en voulais-tu pas encore ? »
A cela je Vous ai répondu :
Si Maître, parce que tout ça…
C’est moi, c’est Vous, c’est Nous.
Votre soumise allotei