DROP ou SUB-DROP
Étant donné que l’augmentation des hormones et des produits chimiques a produit un état de transe, au moment de la fin de la séance, la personne soumise peut se sentir hors du corps, détachée de la réalité. Comme le psyché cesse de produire des neuromédiateurs semblables à de la morphine, et lorsque le système nerveux parasympathique recommence, la personne soumise peut ressentir un profond épuisement, une forte chute de température, ainsi qu’une incohérence et une non-coordination. Dans le BDSM, cela est communément appelé « drop » ou « sub-drop »
Le drop est expérimenté par les athlètes et par les aventuriers. Le drop peut se produire aussi aux Tops et aux Doms (bien que ce soit souvent moins reconnu) pour les mêmes raisons que les athlètes et les aventuriers. Cela arrive également aux individus après des situations de stress élevé.
Le drop peut également se produire si l’on interrompt brusquement la séance. Le BDSM est une expérience qui peut rendre les individus très vulnérables. Il s’agit souvent de s’exposer, de se livrer comme jamais auparavant. Parfois, les Tops, Dom inexpérimentés commencent la séance BDSM, puis la stoppent brusquement. Cela peut être très dangereux pour la personne soumise, sans parler de la frustration, de l’humiliation, de la déception que cela va engendrer.
Les personnes qui vivent ou engendrent un subspace seront face souvent à des contradictions entre les règles enracinées (et souvent implicites) de notre société judéo-chrétienne, et ce qu’ils font au cour des séances. Cela peut générer un sentiment de culpabilité. Bien que cela soit ne fasse pas parti du subspace, il est pertinente d’en prendre note.
Certaines personnes, après, peuvent se sont sentir perdues et déprimées pendant des heures ou des jours. D’autres voudront juste dormir.