Il y a peu de textes, peu d’informations sur le DomSpace, mais les personnes Dominante qui l’ont vécu, disent qu’elles peuvent avoir l’impression d’avoir consommer de la drogue, des sensations amplifiées et un sentiment comme si l’on était hors de notre corps. Les personnes Dominantes déclarent également qu’elles ont un sens accru de l’intuition et un « bound » (connexion) plus fort et plus intime avec leurs personnes soumises. Il est très facile de perdre toute trace du temps et du monde au cours d’une séance.

Alors que le DomSpace est souvent comparé au subspace, il reste quand même un peu différent. Les personnes dominantes doivent rester en contrôle, en gestion, en maîtrise pendant toute la séance BDSM, il faut que la personne dominante soit hyper sensible au verbal et au non-verbal.

Cependant, il existe encore une sorte de lâcher-prise que les dominants peuvent ressentir, un lâcher-prise du monde extérieur, qui canalise la personne Dominante vers la séance d’une manière hyper-intense. Certaines personnes Dominantes peuvent se laisser aller, perdre leur maîtrise, pour se laisser conduire, entraîner dans un état d’exaltation totale, absolue. La personne Dominante va perdre toute notion de danger, de sécurité, de protection, une sorte de « rage », qui va la pousser hors de sa domination, mais dans la violence physique et/ou verbale.

Bien que beaucoup pensent qu’il n’y a qu’un seul type de DomSpace, je fais parti de ceux qui disent qu’il existe différents niveaux de DomSpace. Apprendre à les identifier, nous permettra de mieux les canaliser, et de les maîtriser.